26 juin 2009

(Depeche) : Internet aussi a souffert du décès de Michael Jackson

Internet aussi a souffert du décès de Michael Jackson

Etats-Unis - Suite à l'annonce du décès du chanteur Michael Jackson, Internet a souffert de certains ralentissements lorsque tout le monde a voulu vérifier simultanément cette info en temps réel.

Ainsi, Google a confirmé à la BBC que lorsque la première information est apparue, le site du moteur de recherche a d'abord cru à une attaque ! Des millions de personnes ont en effet cherché le nom de la star sur Google en même temps et elles ont rapidement obtenu une page d'erreur plutôt qu'une liste de résultats.Cette page disait, en substance, à l'internaute : « Votre requête ressemble à une requête automatique d'un virus ou d'un spyware ».La page de Google Trends a d'ailleurs montré que les recherches pour Michael Jackson ont atteint un tel volume qu'elles sont arrivées au rang "volcanique" sur l'échelle. Google n'a pas été la seule entreprise affectée par la recherche soudaine d'une information ciblée.Twitter a subi un crash en raison du volume... Avant que les serveurs ne rendent l'âme, Tweetvolume a remarqué que « Michael Jackson » était apparu dans 66 500 mises à jour. D'après un site spécialisé dans le suivi d'activité des sites sociaux, Trendrr, le nombre de publications sur le thème de Michael Jackson a atteint 100 000 posts par heure. Les publications Twitter sur l'Iran ont, elles, atteint les 220 000 posts par heure le 16 juin dernier.Les contributeurs de Wikipédia ont eu aussi beaucoup de mal à actualiser la page de Michael Jackson tant les informations étaient confuses pendant quelques heures.Les serveurs du site TMZ, qui a été le premier à annoncer le décès, ont aussi été victimes de la surchauffe. Les utilisateurs se sont alors rués sur d'autres sites, déclenchant un effet domino. Les performances de AOL, CBS, CNN, MSNBC et Yahoo ont toutes été affectées.

19 juin 2009

Et si le web 2.0, c'était fini ?

La question peut vous paraitre saugrenue, surtout si vous êtes comme moi un utilisateur plus ou moins assidu des plateformes telles Myspace, Facebook, Dailymotion, Youtube et tout le reste. Il faut dire qu'il y en a tellement et pour tout les genres. Avec cependant un point commun à tout ça : ces plateformes placent l'internaute au centre des échanges qu'il a avec d'autres internautes. Pour rappeler ce qu'est le Web 2.0, disons qu'avant le Web se contentait d'être une vaste galerie publicitaire et marchande, maintenant, c'est une grosse brocante où tout à chacun peut échanger avec n'importe qui. Échanger oui, voler non. D'ailleurs, si l'on tentait la comparaison, le piratage s'apparenterait plus à du recel, dans une moindre mesure, qu'à de la distribution non autorisée.
Le Web 2.0, c'est donc tout ça. Mais l'on aperçoit déjà les signes avant coureur d'une certaine lassitude de la part des internautes, mais aussi de la part des régies publicitaires (qui, on le sait bien, sont les principaux pourvoyeurs de monétisation de ce type de site). D'ailleurs, il semblerait que la crise n'y soit pas étrangère.

Quels sont ces signes ?
Ils sont de multiples natures, mais le plus flagrant est certainement l'atterrissage des courbes de fréquentation des sites communautaires. On s'aperçoit qu'il devient à présent plus difficile pour ces derniers de recruter des nouveaux comptes. D'ailleurs à ne pas se tromper, le perdant est bien Myspace. Ce dernier vient d'annoncer 400 licenciements dans le monde (sur les 1000 employés du groupe de Ruppert Murdoch), et de surcroit paye cher son manque d'ambition et d'innovation. L'innovation, voilà une chose qui parle aux internautes : en effet, ils sont constamment à la recherche de services (gratuits ?) novateurs qui leurs permettrait de mieux se mettre en relation avec leurs "amis", bref de mieux communiquer. Je pense à ce niveau que la réponse à cette recherche doit être constamment assouvie sous peine, pour le service, de tomber dans la désuétude.

Pour contrer le phénomène
En cela, Facebook l'a bien compris. À Palo Alto, ils ont dans le collimateur, le service de micro-blogging Twitter (ce qui en anglais signifie "piailler"). Son principe est relativement simple : si vous avez quelque chose à dire, vous le dites, et des gens s'abonne à votre canal de communication, un peu à l'image de l'AFP, avec ses dépêches. Sauf que là, vous êtes branché sur les états d'âme d'une personne donnée. Le hic (s'il en est), c'est que les entrées de blog sont limitées à 140 caractères. Donc il faut savoir être bref et concis. Ce service vient de démontrer toute son importance, avec la crise électorale iranienne. En effet, les opposants du régime réélu ont abondamment communiqué par ce canal, et ce, pratiquement en temps réel. Le temps réel, voilà ce qui manque à Facebook. Là où ses services ne se contentent que de transmettre du message a postériori, on voit bien que c'est effectivement le talon d'Achille du service communautaire. La vraie question, aussi, c'est à quoi ça sert d'avoir 200 millions d'utilisateurs, quand ce n'est que que pour communiquer qu'avec sa poignée d'amis ? Autant le faire savoir à tout le monde, tant que vous y êtes !
Par ailleurs, il y a quelques mois, Facebook avait du composer avec une fronde de ses utilisateurs sur l'application Beacon censée utiliser les informations de leurs comptes. Résultat des courses : le portail communautaire avait du faire marche arrière, à l'époque.
Sans compter les problèmes de valorisation du portail estimé à 15 milliards de $ (fin 2007 lors de l'entrée de Microsoft dans le capital à hauteur de1.6%), dans un premier temps, et qui en réalité n'en vaudrait que 10 milliards, vous aurez un vaste aperçu des soucis du portail.
On voit que quand on s'appelle Marck Zuckerberg, il n'est pas forcément évident de faire vivre une enseigne majeure du Web 2.0. Et en l'occurrence, on ne peut pas faire tout et n'importe quoi avec ses utilisateurs.

Pour finir
Quoiqu'il en soit si le Web 2.0 n'est pas en train de disparaitre, il marque cependant un coup d'arrêt, ou du moins de ralentissement. Si on a quelques difficultés à voir ce que pourrait être vraiment le Web 3.0 (en 3D, full média access, omni-présent, temps réel, etc...), le Web 2.0 semble atteint une certaine maturité technologique et publique. Après un engouement plus qu'important, ses audiences devrait marquer le pas, elles aussi.
L'augmentation des audiences serait ensuite due à un effet "sénior". En effet, ces derniers plus lents et moins réactifs en terme de technologie ne s'y mette logiquement qu'après leurs enfants. D'ailleurs, on assiste à une tendance très intéressante qui est le renversement de la pyramide des ages des utilisateurs : les plus jeunes sont moins nombreux, car ils désaffectionnent le service (notamment parce qu'ils retrouvent des professeurs, des parents, etc...), au profit de nouveaux portails comme Twitter. Les accros ou les irréductibles, un peu moins jeunes finissent par vieillir quoiqu'ils puissent en penser. Et les séniors donc de plus en plus nombreux commencent seulement à s'intéresser au service.

08 juin 2009

Le chiffre du jour : 25

25 : c'est l'age du jeu "Tetris". Ce qui en fait l'un des plus vieux jeu au monde.

Pour plus de renseignement, vous pouvez lire l'article de PC inpact, ici.

Tendances sur les sjuets HADOPI et LOPPSI