18 décembre 2008

15 décembre 2008

(Depeche) : Les mots les plus recherchés en 2008 sur Google et Yahoo!

Vendredi 12 décembre, 12h52

Après Yahoo! il y a quelques semaines, Google a lui aussi publié son top recherche 2008. L'occasion pour nous de confronter les résultats des deux plus gros moteurs de recherche du monde.

Les mots les plus recherchés en 2008 sur Google et Yahoo!

Britney Spears, au top chez Yahoo!

Commençons par le top 10 de Yahoo!, qui, au niveau mondial (mais très américain du fait de sa forte dépendance au pays de l'oncle Sam), annonce un classement pour le moins étonnant :

    - Britney Spears

    - WWE (World Wrestling Entertainment)

    - Barack Obama

    - Miley Cyrus

    - RuneScape

    - Jessica Alba

    - Naruto

    - Lindsay Lohan

    - Angelina Jolie

    - American Idol

Si la présence de chanteuses, d'actrices, d'homme politique ou d'émission musicale n'a rien d'étonnant – le classement français confirmera ces tendances – la présence en deuxième position du WWE (catch) a de quoi retourner, d'autant plus qu'il devance tout de même Barack Obama. On remarquera aussi la surprenante place du jeu RuneScape, ou encore du classement phénoménal du manga Naruto.

En France, voici le top 10, toujours chez Yahoo! :

    - Secret Story

    - Olympique de Marseille

    - Plus belle la vie

    - Paris Saint Germain

    - Star Academy

    - Rihanna

    - Barack Obama

    - Nouvelle Star

    - Carla Bruni

    - Akon

Entre la série phare de France 3, les émissions (de télé-réalité, musicales ou les deux), certaines personnalités, les deux plus grands clubs de football du pays (en actualité/notoriété tout du moins), et bien sûr, Barack Obama, le top 10 français de Yahoo! est particulièrement orienté "contenu people et magazine TV".

Le top 10 de Google (Zeitgeist), toujours pour la France, est d'ailleurs franchement différent :

    - Youtube

    - Jeux

    - Yahoo

    - Pages Jaunes

    - Orange

    - Facebook

    - Vidéo

    - TV

    - Méteo

    - eBay

Si la présence de Yahoo! en troisième position a de quoi faire sourire, et si YouTube (un site de Google) arrive à atteindre la première place dans ce même Google, on comprend mieux l'ultra-domination du fameux site de vidéo en ligne...

Autre statistique très intéressant donnée par Google, les 10 requêtes ayant connu la plus forte progression en France :

    - deezer

    - facebook

    - le bon coin

    - yahoo mail

    - skyrock

    - m6

    - youtube

    - ikariam

    - viedemerde

    - labrute

Si les présences de Deezer et Facebook ne sont pas choquantes tant ces sites ont montré une croissance folle en 2008, rentrant par là même dans les top sites d'un grand nombre d'internautes français, le "buzz" autour des jeux Labrute et Ikariam, ainsi qu'autour du site VieDeMerde, a de quoi impressionner. Clôturons cet article avec le top 10 des recherches sur Google ayant le plus progressé et réalisées par les Parisiens et les Marseillais. Si la météo semble être le seul facteur commun aux Parisiens et Marseillais (et aux Français en général d'ailleurs), on notera que les Parisiens se concentrent sur de nombreux contenus "Internet", que ce soit la DartyBox, le site de rencontre Adopte un Mec, Vie de merde, M6Replay, Facebook et Rue89. Les Marseillais, eux semblent préférer faire un tour en Corse et s'intéresser à tout ce qui gravite autour de leur région en général.

03 décembre 2008

(01net) : Le savoir-vivre mobile selon les Français

http://www.01net.com/editorial/397963/le-savoir-vivre-mobile-selon-les-francais/?rss

Est-il convenable de s'excuser par SMS, de fouiller dans le mobile d'un proche ou d'appeler en masquant son numéro ? TNS-Sofres a interrogé les Français sur leur idée de la bienséance dans l'usage du portable.
Julie de Meslon, 01net., le 02/12/2008 à 18h25

TNS-Sofres a profité de la quatrième édition de son Observatoire sociétal du téléphone mobile (1) pour faire le point sur le bon usage du portable aux yeux des Français. Avec 79 % de personnes de 12 ans et plus équipées en 2008, le téléphone mobile est devenu en quinze ans un outil incontournable. Avec ses règles de bienséance. Mais les Français ont-ils tous la même conception du « savoir-vivre mobile » ? Globalement oui, selon TNS-Sofres, à quelques divergences près. Morceaux choisis.
Jusqu'à quelle heure peut-on appeler quelqu'un sur son mobile ?

S'il s'agit d'un ami, l'heure limite de politesse est estimée à 21 heures en moyenne. TNS-Sofres note toutefois une plus grande souplesse chez les jeunes (12-24 ans), dont la majorité pense pouvoir appeler jusqu'à 22 heures. Mais, s'il s'agit d'un interlocuteur qu'on ne connaît pas, 35 % des personnes interrogées jugent que 20 heures est la limite appropriée.
Est-il convenable de répondre à un appel dans un lieu public ?

Les avis sont partagés. Seuls un peu plus de la moitié des sondés ne voient pas d'inconvénient à décrocher dans le bus ou dans le train. En revanche, 73 % des Français trouvent inconvenable de se servir de son portable dans une salle d'attente. Quelle que soit la situation, les personnes non équipées d'un téléphone mobile sont beaucoup plus hostiles à son usage dans les lieux publics.

55 % des personnes interrogées estiment en outre qu'elles peuvent demander à quelqu'un de parler moins fort au téléphone ou lui signaler que le portable est interdit sans enfreindre les bonnes manières.
Peut-on fouiller dans le portable d'un membre de sa famille ?

Lire les SMS, écouter les messages ou regarder le journal d'appels d'un proche est inconvenant pour une grande majorité de sondés (82 à 92 %). Mais 5 % des personnes interrogées n'hésiteraient pas à aller jeter un oeil dans le téléphone de leur père ou de leur mère. Enfants et parents ne sont d'ailleurs pas égaux dans leur intimité : 10 % trouvent convenable de consulter le portable d'un enfant.

Pour en avoir le coeur net, TNS-Sofres a demandé aux sondés s'ils avaient effectivement déjà utilisé le mobile d'un proche à son insu. Bilan : 73 % assurent ne l'avoir jamais fait, 7 % ne l'auraient fait qu'une fois, et 20 % avouent l'avoir fait plusieurs fois, dont une majorité de filles de 12 à 17 ans.
Est-il bien perçu d'appeler en masquant son numéro ?

La présentation du numéro a donné les rênes de la communication téléphonique aux appelés. Et la majorité des Français plébiscite ce pouvoir. 56 % d'entre eux pensent qu'il est tout à fait convenable de répondre à un appel en fonction du numéro ou du nom qui s'affiche. De fait, l'usage du numéro masqué est jugé inconvenant par 57 % des sondés.
Le langage SMS, pas pour tout le monde

Pas question d'envoyer un « dsl g creuV, jarive » à son patron. Pour 89 % des Français, le SMS phonétique est incongru s'il est destiné à son supérieur ou même à ses parents (60 %). Mais la tendance s'inverse lorsqu'il s'agit d'écrire à un ami (62 % jugent l'écriture SMS convenable), à son conjoint ou à un collègue.
Peut-on rompre par SMS ?

Cela ne pose pas de cas de conscience à 23% des 17-24 ans. Mais, globalement, 88 % des sondés ne cautionnent pas ce mode de rupture. De même, la majorité des personnes interrogées juge inconvenant de faire une déclaration d'amour par SMS, de prendre un appel pendant un dîner en tête-à-tête ou, pire, pendant un rapport sexuel, le comble de l'impolitesse mobile sur l'ensemble du sondage (seul 1 % des sondés estime la pratique convenable).
(1) Etude effectuée du 22 au 26 août 2008, en face-à-face, auprès de 1 200 personnes de 12 ans et plus.

24 novembre 2008

Le.. les sites de la semaine

Nous connaissions le fameux site jaimelesartistes.fr lancé par le ministère de la culture pour faire l'apologie de la loi HADOPI, ainsi que des offres légales.

Numerama a eut l'excellente idée de créer un site jaimelesinternautes.com à l'image du précédent développant toute l'argumentation contre le projet du ministère. Le résultat est pour le moins... cocasse !!

20 novembre 2008

Les thèmes de GMail - sympa !!

Quelle heureuse surprise !
Ce matin quand j'ai ouvert GMail, ce matin. Une bannière m'informe que GMail intègre les thèmes !!
Avant je connaissais le module de FireFox Stylish qui permettait de contrôler l'affiche de GMail (entre autres) et le résultat, je dois dire, était un peu décevant, peut être faute d'être de ne pas être intégré à l'outil.
Mais là, je dois dire que c'est plutôt réussi.

Pour activer, les thèmes, il suffit d'aller dans les paramètres et ensuite sélectionner l'onglet "Thèmes" (voir illustration)



Ensuite, vous avez le choix entre les thèmes affichés ci-contre. L'astuce, c'est que certains semble pouvoir être modulables. Ainsi, le thème "arbre" donne un fond en adéquation avec le temps de l'endroit où vous vous trouvez.

Bon je suppose que l'on doit dire "Merci Google !".
Faute d'être une réelle avancée technique, c'est réellement sympathique comme effet, sachant que je connais peu de webmail capable d'être personnalisé. Bien vu, en tout cas !

19 novembre 2008

(Depeche) : 69 milliards de dollars de musique piratée sur Internet en 2007

Hier, 14h15 PCINpact Bruno Cormier

Selon eux, le montant total des téléchargements illégaux de musique en 2007 s'élève à 69 milliards de dollars, et uniquement dans le secteur musical. Les analystes ne comptent donc pas ici les autres types de fichiers largement disponibles en partage illégal : les films et émissions télévisées.

L'étude soutient que le nombre total de films piratés disponibles sur les réseaux de partage sera multiplié par quatre d'ici 2012. L'augmentation du nombre de fichiers légaux disponibles sur les réseaux de partage reste cependant bien supérieure, même s'il faut préciser que le chiffre de base étant considérablement inférieur, cela permet une croissance plus fulgurante sur le papier.

Le trafic total du P2P va croître de 400 % dans les cinq années qui viennent, pour atteindre 8 petaoctets par mois en 2012. De quoi s'arracher quelques cheveux de plus chez les détenteurs de droits d'auteurs.

31 octobre 2008

vu sur le site UFC-Que choisir : Les 6 principaux griefs contre le projet de loi Création et Internet

30/10/08
Loi Création et Internet

Les 6 principaux griefs contre le projet de loi Création et Internet



1) Un constat erroné

Le projet de loi favorisant la diffusion et la protection de la création Internet est construit sur un postulat : le téléchargement est un danger pour les industries du cinéma et de la musique. Peut-on adhérer à une analyse aussi simpliste, qui conduit à faire du consommateur le coupable idéal ?

Pour parvenir à des mesures adaptées, il est essentiel de prendre un peu de hauteur sur le sujet et de démêler le vrai du faux.

En effet, une observation plus attentive de l'industrie des médias laisse apparaître quelques faits saillants que l'on ne peut ignorer. Tout d'abord, l'industrie de la musique ne souffre d'aucune crise. Seules quelques grandes maisons de disques, parce qu'elles refusent de s'adapter au monde du numérique, souffrent réellement. Les revenus issus du spectacle vivant ou même de la diffusion publique d'oeuvres augmentent régulièrement et sont conséquents. Seule la vente de support souffre, soit le CD, une technologie obsolète, et les fichiers numériques, vendus selon des formules peu attractives (prix élevé, DRM, etc.).

Du côté du cinéma, on est assez perplexe, car on est face à un constat : cette industrie se porte plus que bien ! Les entrées en salle progressent, la vidéo à la demande (VOD) a été adoptée par le consommateur et les abonnements aux bouquets satellites, tels ceux de Canal Plus, qui participent au financement du cinéma, se portent bien ! Bref, seule la vente de DVD semble souffrir. Mais avec l'arrivée de la HD et du Blu-ray, on ne peut douter qu'il existe encore un vrai potentiel commercial pour la vente de support.

Il est encore plus dur de comprendre pour quelle raison le cinéma français soutient cette loi, alors que le cinéma français est très peu téléchargé !

2) Un projet purement répressif

- Rien sur la suppression des MTP/DRM :

Le projet de loi ne valide pas la disparition des MTP dans les fichiers musicaux. Le gouvernement parie sur le bon vouloir des maisons de disque. Or, même si elles s'exécutent, cela n'empêche nullement qu'à terme elles les utilisent à nouveau. Quand on voit l'usage qu'en font certains acteurs, comme Apple, on ne peut que s'inquiéter. Par ailleurs, certains modes de diffusion, comme la VOD, ne sont possibles qu'avec des MTP et, une fois de plus, rien n'est prévu pour encadrer leur utilisation. Faut-il rappeler que les MTP, à l'exclusion des technologies d'Apple, sont le domaine réservé de Microsoft qui en use et en abuse, notamment pour barrer l'entrée sur le marché d'autres systèmes d'exploitation tels ceux basés sur Linux ?

- Rien sur le développement de l'offre légale :

Autre grand absent du projet, et pas le moindre : le développement de l'offre musicale. Pas une ligne sur le sujet, alors même que tout le monde a conscience qu'il est impossible de ramener les consommateurs vers des offres commerciales sans une remise à plat des formes de distribution. Le consommateur doit pouvoir avoir le choix et bénéficier de prix représentatifs de sa disposition à payer (environ 6,5 euros par album). Il est également évident que la musique ne peut échapper au modèle qui fonde l'industrie du numérique : le forfait. Tant que l'on ne développe pas un vrai marché de détail des fichiers numériques, tout ce qui sera fait ne sera que gesticulations stériles.

3) Une riposte totalement liberticide

- L'atteinte à la présomption d'innocence :

Le droit à la présomption d'innocence constitue l'un des aspects du droit à un procès équitable (art. 6 CEDH) et l'un des principes de base du droit pénal. Son respect s'impose aux membres d'une autorité administrative indépendante telle que l'HADOPI. En application de ce principe, « la charge de la preuve pèse sur l'accusation et le doute profite à l'accusé ».

Or, le projet de loi « Création sur Internet » établit trois causes d'exonération (moyens de sécurisation efficaces, force majeure et fait d'un tiers), l'abonné étant présumé coupable à défaut d'apporter la preuve de l'une d'entre elles.

L'inversion de la charge de la preuve porte ainsi atteinte au principe de la présomption d'innocence. Les présomptions de culpabilité en matière répressive ne peuvent être admises, selon le Conseil constitutionnel qu'« à titre exceptionnel [...] dès lors qu'elles ne revêtent pas de caractère irréfragable, qu'est assuré le respect des droits de la défense et que les faits induisent raisonnablement la vraisemblance de l'imputabilité ».

La procédure de sanction prévue par le projet de loi ne respecte pas les conditions énoncées par le Conseil constitutionnel : elle enfreint le principe du contradictoire, qui est un droit de la défense, mais en outre, les moyens techniques ne sont pas aujourd'hui suffisamment fiables pour faire induire raisonnablement la vraisemblance de l'imputabilité.

- L'atteinte à la confidentialité des données personnelles :

La réforme proposée par le projet de loi « Création sur Internet » consisterait à permettre la consultation par tout fournisseur d'accès à Internet du répertoire national des abonnés faisant l'objet de la suspension de leur accès à Internet.

Or, pour être efficace, le dispositif suppose que soient rendus accessibles non seulement le nom de la personne qui a été sanctionnée, mais aussi les principaux éléments de son état-civil.

Le projet de loi instaurant une obligation de consultation de ce répertoire national à la charge de tout fournisseur d'accès à Internet avant la conclusion de tout nouveau contrat portant sur un tel service, il en résulterait la mise en place de traitements automatisés à l'échelle de tous les opérateurs concernés.

Par conséquent, la création de ce répertoire national accessible aux opérateurs est contraire au principe de proportionnalité et suscite de vives inquiétudes quant au respect de la confidentialité et de la finalité des traitements.

4) Un dispositif techniquement irréaliste

Le projet de loi souffre d'un certain manque de réalisme, notamment face à la difficulté technique que pose l'application de certaines de ses dispositions. Outre le filtrage que les fournisseurs d'accès à Internet estiment irréalisable dans de bonnes conditions techniques et financières, le texte fait l'impasse sur la difficulté de prouver que le consommateur mis en cause est réellement l'auteur des faits. Consommateurs et experts savent très bien qu'il est très aisé d'utiliser la connexion wi-fi d'un tiers. Pas besoin d'être un expert pour cela, il suffit de suivre « un mode d'emploi » comme il en existe des milliers sur Internet.

L'adresse IP ne peut pas faire foi non plus, car même si le consommateur utilise une connexion filaire, elle peut très bien être usurpée par un tiers. Par exemple, Pirate Bay, site dédié au téléchargement par peer to peer, a annoncé qu'il allait utiliser les adresses IP de consommateurs de bonne foi pour brouiller les pistes...

5) Un projet très onéreux mais non rémunérateur pour les artistes

- Le coût faramineux du projet de loi :

Le projet de loi est très coûteux pour la collectivité. La création de la Haute Autorité a un coût estimé à 6,5 millions d'euros, auquel il faut ajouter le coût supporté par les fournisseurs d'accès à Internet, qui, d'une manière ou d'une autre, retomberont à terme sur le consommateur. Selon certaines estimations, le projet de loi « Création et Internet » représente un coût annuel supérieur à 30 millions d'euros !

- Pas de nouvelle rémunération pour les artistes :

Autres grands perdants du projet de loi, les artistes et les créateurs. À aucun moment n'est évoquée leur rétribution, il n'est nullement fait mention de moyens visant à leur faire bénéficier du développement de l'économie du numérique. Les maisons de disques continueront d'empocher le gros des revenus (soit 60 % sur la vente des fichiers numériques) et les artistes et les créateurs se contenteront toujours de miettes (soit 5 cents pour les premiers et environ autant pour les seconds (1)).

6) Un projet contraire au droit communautaire

Le projet de loi traite de la question de l'encadrement des téléchargements de fichiers sur Internet. Or, au niveau européen, cette question fait l'objet de discussions au travers de la révision de la législation dite « paquet Télécom ». En effet, le Parlement européen a adopté fin septembre, à une très large majorité (573 voix pour et 74 voix contre), un amendement affirmant qu'aucune restriction aux droits et libertés fondamentaux des utilisateurs finaux ne pouvait intervenir sans décision judiciaire préalable. La discussion de ce texte va se poursuivre jusqu'en 2009.

Si l'amendement du Parlement européen était confirmé par le Conseil des ministres, alors le projet de loi français serait contraire au droit communautaire. Le gouvernement tente d'affirmer que l'amendement du Parlement européen n'est pas en contradiction avec le projet de loi. Dans ce cas, pourquoi le président de la République serait-il personnellement intervenu auprès du président de la Commission européenne pour lui demander de le retirer ? Il y a bien une contradiction évidente entre les règles européennes en cours d'élaboration et le projet de loi français.





(1) : Pour être précis, la SACEM est rémunérée à hauteur de 7 cents. Après avoir prélevé sa part, elle partage le solde entre les auteurs et compositeurs.

relire l'article sur le site de l'UFC-Que choisir

09 octobre 2008

(Depeche) Viviane Reding s'oppose à une riposte graduée européenne


Par Nil Sanyas PCINpact - il y a 1 heure 3 minutes

La fameuse Viviane Reding, commissaire européenne chargée de la société de l'information et des médias, connue pour ses nombreuses prises de position sur le secteur des télécoms et d'Internet, a adressé hier une lettre à Jean-Paul Salomé, président de l'ARP, société civile des Auteurs Réalisateurs et Producteurs.

Publiée en exclusivité par Le Figaro, cette lettre montre tout l'intérêt porté par Viviane Reding pour le fameux amendement 138, empêchant toute mise en place de riposte graduée en France. Amendement que Nicolas Sarkozy souhaitait retirer (en vain) afin de pouvoir appliquer à la lettre Hadopi dans l'Hexagone, voire pourquoi pas en Europe.

Après la camouflet infligé par José Manuel Durão Barroso, le président de la Commission européenne, à Nicolas Sarkozy, président de la république française et accessoirement président de l'Union Européenne, Viviane Reding enfonce le clou :

« En tout état de cause, les instances européennes ne doivent pas se laisser instrumentaliser pour obtenir le cautionnement d'un modèle spécifiquement national à l'échelle communautaire. Dans ces circonstances, je juge inapproprié, en tant que Membre de la Commission Européenne, de venir à Dijon intervenir dans ce débat national. La Commission se doit de rester neutre pendant la durée du débat français en cours. »

Les Rencontres Cinématographiques de Dijon, rendez-vous de professionnels français et européens organisant divers débats sur le cinéma et le secteur audiovisuel notamment, ont lieu du 9 au 12 octobre cette année. Gérées par l'ARP, ces rencontres invitent généralement de nombreuses personnalités politiques – Christine Albanel cette année par exemple – ou économiques comme Xavier Couture (Orange). Bien évidemment, Viviane Reding était conviée à cette fête entre professionnels.

Finalement absente de ces Rencontres Cinématographiques de Dijon, la commissaire européenne avoue regretter le climat actuel concernant la riposte graduée et la position française par rapport à l'Europe.

« C'est à mon grand regret que j'ai dû constater au cours des dernières semaines, que le secteur culturel avait lancé un débat agité et parfois polémique avec pour objectif d'inclure, dans le "paquet télécom" discuté en ce moment par les institutions communautaires (Parlement Européen et Conseil), une sorte de légalisation européenne de la "riposte graduée" sur le modèle de celle actuellement en discussion en France.

J'ai toujours soutenu des solutions équilibrées et adaptées pour protéger la propriété intellectuelle et pour assurer une lutte efficace contre le piratage. J'ai regardé avec intérêt la France tester un modèle possible de la “riposte graduée”. Voilà pourquoi je regrette que la polémique entre “producteurs de contenu” et “partisans d'un internet libre” soit arrivée à des sommets tels, qu'à un certain moment, ces tentatives ont même mis en danger les propositions de la Commission européenne pour renforcer, d'une manière souple et réfléchie, la place du contenu dans la réglementation télécom, de même que la future recommandation "Contenu en ligne". (...)

C'est maintenant, en premier lieu, aux instances françaises de se prononcer en la matière. Comme la Commission vient de le rappeler, l'ordre juridique communautaire laisse aux États membres une latitude suffisante pour parvenir à un juste équilibre entre plusieurs droits fondamentaux potentiellement touchés par la "riposte graduée", à savoir le droit au respect de la vie privée, le droit de la propriété (physique et intellectuelle) et le droit à des recours efficaces ainsi que le droit à la liberté d'expression et d'information. Ceci est d'ailleurs la teneur de l'amendement 138. »

03 octobre 2008

(Depeche) 18 % des Français disent pratiquer le téléchargement illégal

Selon le baromètre annuel BVA-The Phone House-BFM-La Tribune, le téléchargement illicite recule. 38 % considèrent que le projet de loi antipiratage va changer les pratiques.

Guillaume Deleurence, 01net., le 02/10/2008 à 18h21

« Vous arrive-t-il de télécharger illégalement des musiques ou des films sur Internet ou de vous faire passer des films ou des musiques téléchargés par d'autres illégalement ? » A cette question du baromètre annuel sur les nouvelles technologies (réalisé par BVA-The Phone House-BFM-La Tribune), 18 % des 978 personnes représentatives de la population ont répondu oui, sous couvert d'anonymat.

Ils sont 4 % à le faire régulièrement, 9 % de temps en temps et 5 % déjà au moins une fois. Selon les promoteurs du baromètre, les chiffres publiés marquent une « décrue ».Ainsi, l'an dernier, ils étaient 23 % au total à avouer la pratique du téléchargement illégal. Si les « réguliers » sont stables à 4 %, il y a moins d'« irréguliers », qui étaient 13% l'an dernier. Les « occasionnels », eux, sont passés de 6 à 5 %. Au sein de la population « technophile » (1) ), les chiffres sont plus élevés. 33 % reconnaissent télécharger illégalement ou en profiter. 8 % le font régulièrement et 17 % de temps en temps. Là aussi, la baisse est constatée, puisqu'ils étaient 45 % en octobre 2007, dont 12 % de réguliers et 24 % d'irréguliers.

Un projet de loi antipiratage efficace ?

Le projet de loi « création et Internet », qui attend toujours de passer devant le Parlement, semble être une des raisons du recul du téléchargement illicite. A la question : « Selon vous ce projet de loi permettra-t-il de faire évoluer les pratiques ? », ils sont, pour l'ensemble de la population, 38 % à répondre oui. Au sein des technophiles, ils sont 40 %. Chez les moins de 25 ans, ils sont 36 % à le penser, et 39 % chez les moins de 25 ans technophiles. Autre piste : le téléchargement légal, qui semble s'installer doucement dans les habitudes. 18 % des sondés disent y avoir goûté, dont 11 % de temps en temps. C'est la première fois que le baromètre s'intéresse à la pratique licite, et ne peut donc pas dresser d'évolution. L'étude de BVA ( voir ici en intégralité) et de ses partenaires ne se limite pas au seul cas du téléchargement. Elle fait aussi ressortir, par exemple, que 91 % des Français qui ont Internet à leur domicile disposent d'une ligne à haut ou très haut débit, et que 80 % d'entre eux utilisent la téléphonie sur IP. Ils sont aussi 24 % à posséder un GPS, un taux en progression de 8 points en un an. Autre point : ils sont 7 sur 10 à considérer que les opérateurs mobiles survendent ou enjolivent les forfaits 3G. 83 % sont satisfaits de leur FAI, et 90 % de leur opérateur mobile.
(1) Sur échantillon de 575 personnes issus d'échantillons représentatifs. Il s'agit de personnes qui ont « beaucoup » d'intérêt pour les nouvelles technologies ou possèdent un mobile, Internet à domicile ainsi qu'un produit du type iPod, baladeur vidéo, etc.



(Depeche) Plus de la moitié des foyers ont un accès à la TV numérique

Reuters - Jeudi 2 octobre, 18h39

PARIS (Reuters) - Plus de la moitié des foyers français reçoivent désormais la télévision numérique sur au moins un poste, annonce le Conseil supérieur de l'audiovisuel.

Au premier semestre, 57,8% des foyers équipés de téléviseurs disposaient au moins d'un accès numérique - soit 14,6 millions - contre 48,0% au second semestre 2007, précise le CSA dans une présentation d'une étude. Ils sont 29,9% à avoir un accès numérique sur tous leurs postes contre 24,7% six mois plus tôt.

Le taux d'équipement des foyers en adaptateurs TNT a fait un bond de 15,6 points en six mois à 31,7%, suivi par le satellite numérique sur abonnement (14,6%), l'ADSL (13,2%) et le câble numérique sur abonnement (6,0%).

A la fin mars, le taux de couverture de la télévision numérique terrestre (TNT) atteignait en moyenne 83,3% de la population contre 71,4% fin septembre 2007.

Il ne restait plus que 29,1% des foyers à disposer d'un accès hertzien analogique exclusif au premier semestre alors que la proportion était de 42,7% un an plus tôt.

Le basculement au tout numérique est prévu fin 2011 en France.

Cyril Altmeyer, édité par Jean-Michel Bélot

01 octobre 2008

(Depeche) Quand le MI6 opère son recrutement d'espions sur Facebook

Par Nicolas.G PCINpact - Mardi 30 septembre, 16h28

Le futur James Bond est-il tapi dans les recoins de Facebook ? Le MI6, une branche des services secrets du Royaume-Uni, estime en tout cas que c'est sur le réseau social que l'élite des renseignements peut se débusquer.

« Un certain nombre de réseaux publics sont utilisés pour promouvoir des opportunités de travail au sein de l'organisation, et Facebook est juste un récent exemple de cela », déclare le porte-parole des Affaires étrangères.

La tactique est la suivante : plutôt que de viser le haut niveau des universités, le MI6 atteint des candidats au profil atypique et venant d'horizons différents. La CIA n'a pas agi différemment l'an dernier et avec le même réseau.

Sur Facebook, on peut en effet lire : « Les diplômés de tous âges peuvent réaliser une carrière en qualité d'officiers dans la collecte et l'analyse de données. » Et deux autres circulent actuellement, qui proposent d'intégrer le MI6, pour ceux qui s'ennuieraient dans leur emploi. La dernière cible plus la défense des intérêts du pays, en faisant miroiter une influence dans le cours des événements mondiaux.

25 septembre 2008

Le site de la semaine : Le site gouvernemental de la sécurité informatique

Le gouvernement a mis en place un site dédié à la sécurité informatique. Il est ainsi en place depuis février 2008 à l'adresse :
http://www.securite-informatique.gouv.fr/

09 septembre 2008

(Depeche) Diagramme : vente électronique/tech en 2008


On notera la progression (fulgurante) des ventes d'écrans plats (toutes technologies confondues)

05 septembre 2008

(Depeche) :Téléphones multimédias : quels usages pour quelle taxe ?

Par Nil Sanyas PCINpact - Jeudi 4 septembre, 18h11

On se souvient que, pressée par l’arrivée de l’iPhone en France, la Commission d’Albis avait, sur un coin de table, assimilé ces téléphones à des baladeurs MP3 pour justifier la taxation de tous les téléphones "évolués" et vendus sur le territoire. Dans le même temps, on promettait pour la fin 2008, après une étude, une adaptation éventuelle des montants en tenant compte des usages repérés par cette étude (voir les barèmes).

L'étude en question, confiée au cabinet CSA-TMO, est tombée entre nos mains. Portant sur les pratiques de copie sur téléphones mobiles multimédias, elle servira de document de travail à la Commission Copie privée (Albis) qui se réunira le 10 septembre prochain. On le voit : son impact peut avoir son importance, la Commission pouvant revoir sa copie au sujet de sa taxe sur les téléphones multimédias, en fonction de leur interprétation de l'étude en question.

Et alors que les magnétoscopes virtuels pourraient bien être taxés dans un futur plus ou moins proche – le sujet devrait quoi qu'il en soit être évoqué la semaine prochaine, Wizzgo peut trembler – l'étude du CSA-TMO révèle de nombreuses informations.

Basée sur une interview de 1040 personnes du 10 au 13 juin 2008, puis de 1005 autres personnes du 8 au 11 juillet 2008, cette étude a donc concerné 2045 personnes, dont 1064 femmes (52 %) et 981 hommes (48 %), âgés de 15 ans et plus, et aux professions et répartitions géographiques proportionnelles aux moyennes françaises.

Les téléphones servent surtout à... téléphoner

78 % des sondés avaient un ou plusieurs téléphones mobiles. Parmi les motivations de l'achat de l'appareil, si sa fonction téléphone arrive en toute logique en tête avec 74 % des réponses, ces dernières étant à choix multiples, la fonction baladeur (MP3/MP4) n'arrive qu'en troisième position avec 14 % des réponses, contre 32,5 % pour la fonction appareil photo. Cette petite portion d'usage sera-t-elle suffisante à justifier une extension de la taxe ?

Ces statistiques se reflètent d'ailleurs dans les réponses données à la question « Votre téléphone mobile permet-il d’écouter de la musique ou de regarder des vidéos ? » Eh bien, seulement 26 % d'entre eux ont répondu que leur appareil permettait d'écouter leurs chansons préférées.

Le sondage révèle d'ailleurs que parmi les personnes équipées d'un appareil "musical", 57,1 % n'ont qu'entre 1 et 49 fichiers audio dans leur téléphone, alors que 27 % n'en ont aucun ! Enfin, 9,5 % en ont entre 101 et 1000.

Quelle est la source de ces morceaux ?

L'échange entre téléphones serait a priori particulièrement important, avec 25 % de réponses positives, contre 58 % pour la copie d'un ordinateur au téléphone, et 13 % directement d'Internet au téléphone.

Quant à l'achat d'un téléphone multimédia dans les 12 prochains mois, si 28 % des interrogés ne sont pas concernés (car possédant déjà un tel appareil), seulement 7 % des sondés ont répondu « oui, certainement » ou « oui, probablement », tandis que 65 % ont répondu par la négative ou ne se sont pas prononcés.

Finalement, parmi l'intégralité du panel, combien achèteront un appareil multimédia, écouteront de la musique et/ou visionneront des vidéos ? 5 %. Cinq petits pour cent.

Les taxes sur les téléphones multimédias, accusés d'être équivalents à des baladeurs numériques, ne frapperont donc qu'une infime partie de la population, pour un usage relativement modéré qui plus est. Du moins, c'est à ce constat que pourrait arriver la Commission d'Albis, sauf à profiter d'une autre grille de lecture.

03 septembre 2008

4e licence 3G : signez la pétition !

L'opérateur Free, par le biais de sa maison mère Iliad cherche à acquérir la 4e licence de téléphonie 3G, sans succès jusqu'à présent.
Les trois autres opérateurs argumentent aisément qu'il y a aucune nécessité d'un quatrième opérateur. Mais depuis les réclamations des associations de consommateurs sur les ententes des tarifs de ces derniers, l'évidence se précise de plus en plus : un 4e opérateur permettrait de renforcer la concurrence.
Il est donc dans l'intérêt de tous de permettre l'établissement de Free en tant qu'opérateur alternatif.

Vous pouvez signer la pétition sur ce site

Il est né : Google sort "Chrome"

Qu'est-ce que Chrome ? c'est un navigateur Web développé par la firme de Mountain view, Google. Celui-ci qui intègre de nouvelles fonctionnalités, est toujours en version Beta.
Il vient ainsi concurrencer directement les deux navigateurs Web du moment : Microsoft Internet Explorer (dont la version 8 est annoncée prochainement) et Firefox de la fondation Mozilla (qui vient tout juste de signer un renouvellement commercial avec... Google)
Gageons que ce nouvel entrant saura se faire une place dans cet environnement déjà très concurrentiel.
Bienvenue donc à Chrome !!

29 août 2008

(Depeche) La fonction Page Up et Page Down brevetée par Microsoft

Par Marc Rees PCINpact - il y a 2 heures 16 minutes

Voilà un brevet qui va sans doute détourner le sens de l’histoire, un de plus. Sous la référence 7 415 666, Microsoft s’est vu reconnaitre le brevet sur la fonction Page Up et Page Down. Le dépôt date de mars 2005 et son enregistrement pour août 2008.

Pointé par le blog de GigaOM, ce brevet protège « une méthode et un système pour faire défiler un nombre exact d’incréments dans un document, comme une page (…). En pratique, en pressant la touche Page Down ou Page Up cela permet à l’utilisateur de commencer à n’importe quelle position verticale dans une page, et d’accéder à cette même position sur la page suivante ou précédente ». Voilà la traduction en images de la fonction :

Ce n’est pas la première fois que Microsoft se contente de saisir au bond des découvertes aussi vieilles que la grotte Cosquer, à coup de brevet. En 2004, Microsoft avait déjà déposé un brevet sur le double clic ou la to-do-list. Dans un temps plus proche, Redmond s'est illustrée en brevetant encore la méthode et le système pour sélectionner et conjuguer un verbe.

28 août 2008

(Depeche) Internet : un énorme danger qui ne repose sur aucune faille

Par Vincent Hermann PCINpact - il y a 38 minutes

Depuis des années, de nombreuses sociétés commercialisent des solutions de sécurité pour compenser les dangers inhérents à l’utilisation d’Internet aujourd’hui. Antivirus certes, mais également pare-feu, anti-spyware, filtre contre les spams. Des protections qui sont le plus souvent très efficaces, mais également en bout de chaine. Le véritable problème se trouve entre les extrémités, et l’exemple du spam est révélateur : si vous ne recevez pas de spam grâce à votre filtre, cela ne signifie pas pour autant qu’Internet en est débarrassé. Bien au contraire.

Il n'y a rien à corriger

Et c’est l’essence même de cette histoire de sécurité : on peut investir des centaines d’euros dans des solutions performantes de sécurité, mais si l’un des principaux protocoles utilisés pour l’acheminement des données sur Internet permet de dévier un flux d’informations, tous vos outils ne vous serviront à rien. Et c’est bien ce que permettrait le BGP (Border Gateway Protocol), selon deux hommes qui en ont fait la démonstration récemment.

« Il ne s’agit pas d’une faille ou de la défaille d’un logiciel », prévient Anton Kapela, directeur réseau et centre de données chez 5Nines Data. Avec Alex Pilosov, PDG de Pilosoft, ils ont démontré lors de la dernière DefCon que le BGP pouvait être utilisé pour détourner le trafic de sa destination vers une nouvelle choisie arbitrairement. La démonstration a été réalisée en direct, en détournant le trafic de la conférence pour le renvoyer vers une machine installée à New York, avant de le faire revenir à Las Vegas.

Un changement dans les fondations à prévoir ?

Le BGP est en fait utilisé pour déterminer le meilleur chemin pour aller d’un point à un autre à travers les routeurs des fournisseurs d’accès principalement. Le problème avec ce protocole c’est qu’une fois le chemin trouvé, les routeurs font intrinsèquement confiance à ce qu’indique le protocole. Or, c’est justement cette confiance qui est la faille, sans en être une réellement.

À chaque fois qu’un utilisateur a besoin de quelque chose, comme la consultation d’un site web, le serveur DNS traduit l’adresse de ce site en une adresse IP. Chez le fournisseur d’accès de l’utilisateur, un routeur consulte une table BGP pour déterminer quel est le plus court chemin jusqu’à la destination. Les tables sont constituées à partir de déclarations d’autres fournisseurs d’accès qui indiquent les plages d’adresses IP vers lesquelles ils pourront envoyer des données.

Les deux attaquants ont publié une plage d’adresses IP considérées comme « plus proches » par les routeurs. La publication de ces données est très rapide et n’a besoin que de quelques minutes pour faire le tour de la planète. De fait, toutes les demandes adressées à ces adresses ont été réorientées vers une nouvelle cible.

En silence messieurs

La technique est parfaitement silencieuse, contrairement à toutes les redirections d’adresses IP qui avaient été utilisées jusqu’à présent. Car c’est justement parce que les précédentes techniques faisaient du « bruit » qu’elles ont été détectées, car elles devaient systématiquement « casser » quelque chose à un moment donné : « Si rien n’est cassé, qui le remarquera ? », s’interroge Anton Kapella.

Les deux hommes ont expliqué que les fournisseurs d’accès peuvent en théorie arriver à différencier un trafic normal d’un dévié. Le plus gros souci sera que le travail demandé sera énorme et donc très coûteux. Une autre solution serait de se tourner vers le SBGP pour Secure BGP, qui demande alors aux routeurs concernés de signer par une clé numérique toutes les publications d’adresses IP qu’ils propagent. Une solution idéale, certes, mais qui demande que les routeurs disposent d’une mémoire et d’une puissance supérieures à ce que possèdent nombre d’entre eux.

Le Conseil National de Sécurité américain ainsi que des instances officielles telles que la NSA (National Security Agency) ont été informés de la situation dans ses moindres détails. En attendant, il va falloir patienter, et les deux hommes espèrent simplement que pour l’instant personne ne trouvera la technique. Un vœu pieux ?

26 août 2008

(Depeche) : Scrabulous définitivement éjecté de Facebook

Par Nicolas.G PCINpact - il y a 1 heure 1 minute

Scrabulous, c'était le clone de Scrabble, le célèbre jeu dont Hasbro détient les droits en Amérique du Nord, c'est-à-dire États-Unis et Canada. Et sur Facebook, le jeu faisait fureur, mais voilà, Facebook vient d'annoncer qu'il avait définitivement désactivé l'application pour ses usagers. Pour l'heure, le jeu « Scrabulous est désactivé pour les utilisateurs jusqu'à nouvel ordre ». Eh bien l'ordre est tombé.

Pourtant, le jeu reste disponible en Inde, d'où ses développeurs sont originaires, bien que la situation puisse changer puisque la question de la propriété intellectuelle reste à résoudre devant les tribunaux indiens.

Pour Facebook, cette décision de bloquer le jeu est un risque qui pourrait menacer la créativité des développeurs, pourtant encouragés récemment à faire preuve d'imagination. Cependant, si les responsables du réseau social n'avaient rien fait, les conséquences juridiques auraient pu être funestes.

D'ailleurs, Facebook avait espéré dans un premier temps qu'il serait possible de trouver une solution à l'amiable entre les frères Agarwalla et l'éditeur Hasbro. Seule déclaration de Jayant Argawalla, son étonnement dans la prise de parti du réseau, puisque le site « prétend être juste et neutre ». D'autre part, les concepteurs ont entre-temps sorti une autre solution nommée Wordscrapper, qui semble reprendre dans les grandes lignes, le principe de Scrabulous.

« Nous restons étonnés que Mattel ait choisi de faire en sorte que Facebook retire Scrabulous sans attendre la décision du tribunal indien. L'action de Mattel en dit long sur la gestion de leurs affaires et le respect des procédures judiciaires. »

18 août 2008

(Depeche) Le ministère de la Santé déconseille la télé aux moins de trois ans

Par Hélène Puel, 01net. 01net. - Jeudi 14 août, 17h00

Regarder trop de télévision quand on est tout petit est-il dangereux pour la santé ? C'est ce qu'a convenu le ministère de la Santé dans un avis scientifique, rendu en avril dernier, à propos de l'impact du petit écran sur les enfants de 0 à 3 ans. A la suite de cette publication, le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) a pris des mesures pour « assurer la protection de ce très jeune public ». Elles viennent d'être rendues publiques.

Les diffuseurs de ces programmes établis sur le sol français auront pour obligation d'informer les parents des dangers que court leur progéniture. Dès le 1er novembre prochain, date de publication de l'avis au Journal officiel, des messages d'avertissement fleuriront sur les écrans : « Ceci est un message du Conseil supérieur de l'audiovisuel et du ministère de la Santé : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de trois ans, même lorsqu'il s'agit de chaînes qui s'adressent spécifiquement à eux ».

Retards de langage, agitation et troubles du sommeil

En outre, les diffuseurs n'auront plus le droit de promouvoir les « prétendues vertus sanitaire, éducative et pédagogique des services de télévision présentés comme spécifiquement conçus pour les enfants de moins de trois ans ». En ligne de mire, la chaîne pour les tout-petits, BabyFirst, qui a débarqué cette année sur l'offre de CanalSat.

Le CSA va plus loin, toute forme de publicité pour les programmes visant cette très jeune cible sera interdite, que ce soit à l'antenne ou sur tout autre forme de support.

Dans sa publication, le gendarme de la télévision a rappelé que : « (..) la consommation de télévision porte atteinte au développement des enfants de moins de trois ans et présente un certain nombre de risques en favorisant la passivité, les retards de langage, l'agitation, les troubles du sommeil et de la concentration ainsi que la dépendance aux écrans ».

On peut s'étonner alors que ni le ministère de la Santé, ni le CSA n'aient indiqué un temps maximal d'exposition. Voire, si la dangerosité de la télévision est avérée, que ce type de programmes ne soit pas carrément interdit sur le sol français.

06 août 2008

(Depeche) Peer-to-peer : 450 000 films téléchargés illégalement chaque jour en France ZDNet.fr

ZDNet.fr - il y a 1 heure 53 minutes

Près de 450 000 films en moyenne seraient téléchargés illégalement en France, via les réseaux peer-to-peer. Ces chiffres ont été publiés par l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (Alpa). Elle a demandé aux sociétés Thomson et Advestigo de surveiller les échanges sur les principales plates-formes de téléchargement (Edonkey / Kad-Overnet, Bittorrent, Gnutella1, Gnutella2) entre novembre 2007 et juin 2008.

« On ne s'attendait pas à de tels chiffres », a indiqué à l'AFP Frédéric delacroix, le délégué général de l'Alpa. « Nous sommes face à un phénomène majeur qui peut mettre en péril l'industrie du cinéma et de l'audiovisuel ». Les chiffres publiés ne prennent en compte que les films téléchargés avec une piste audio en français.

Le mois de décembre dernier a vu le chiffre record de 536 000 téléchargements quotidiens en moyenne. Sur le mois de juin 2008, ce seraient au total 14,1 millions de fichiers qui ont été téléchargés illégalement. Les deux tiers des contenus piratés sont des films américains (66%), suivis par les films français (19%).

Au palmarès des films les plus piratés au cours des huit derniers mois figurent Transformers (3,7 millions de téléchargements), Next (3,2 millions), American Gangster (2,7 millions), Bee Movie (2,6) et No country for old men (2,5).

La riposte graduée, une solution ?

Côté français, Bienvenue chez les Chtis est largement en tête, avec malgré tout un nombre de téléchargements beaucoup moins élevé que ses concurrents américains : 682 000 téléchargements depuis la sortie du film en février 2008. Rappelons que le film a dépassé les 20 millions de spectateurs au cinéma. Suivent Persepolis de Marjane Satrapi (675 000 téléchargements) et la Môme d'Olivier Dahan (287 000).

Face à ces chiffres, l'Alpa demande « des mesures appropriées urgentes ». Selon Frédéric Delacroix, le projet de loi Création et Internet (aussi appelé Hadopi), qui prévoit la mise en place de la riposte graduée, « est peut-être une solution ».

C'est là que pointe la dualité du discours de l'industrie du cinéma : les producteurs se montrent alarmistes avec des chiffres de piratage astronomique, et soulignent l'urgence de la situation. Mais parallèlement ils restent fidèles aux accords Olivennes, selon lesquels le développement d'une offre légale pouvant réellement concurrencer les réseaux illégaux (avec des délais raccourcis pour la vidéo à la demande, par exemple), doit passer après la mise en place de mesures répressives.

Le projet de loi Hadopi ne devant pas être examiné avant l'automne au Parlement, il y a fort à parier que l'industrie du cinéma crie à nouveau au loup, avec une nouvelle salve de chiffres alarmistes, dans six mois.

05 août 2008

(Depeche) Les actionnaires de Yahoo! se fichent des droits de l'Homme

Par Nil Sanyas PCINpact - il y a 1 heure 36 minutes

Lors de son Assemblée Générale le 1er août dernier, outre la réélection de la majorité du Conseil d'Administration de Yahoo! (voir notre actualité), les actionnaires ont été invités à voter pour de nombreuses propositions. Deux d'entre elles ont particulièrement retenu notre attention.

La censure et les droits de l'Homme, pourquoi en parler ?

Ont en effet été proposés l'établissement d'une politique au sujet de la censure sur Internet, ainsi que la création d'un comité du conseil sur les droits de l'Homme. Ces deux propositions ont été largement rejetées par les actionnaires, confortant l'idée que là où il y a de l'argent, le reste n'a plus grande importance.

Le plus impressionnant reste l'écart entre les votes. Ainsi, concernant le premier point (la censure), 54,5 millions de parts (d'actions) ont voté pour, contre... 889,5 millions de parts (et 102 millions d'abstentions). Quant à la question des droits de l'Homme, le résultat est encore plus explicite : 41,8 millions pour, 932 millions contre, 72 millions d'absentions. Qui dit pire mieux ?

Bien entendu, il est impossible de ne pas relier ces votes aux relations entre Yahoo! et le gouvernement chinois. Comme chacun le sait, la firme américaine (à l'instar de Google, Microsoft et Cisco notamment) collabore avec le gouvernement chinois afin de pouvoir attirer les centaines de millions d'internautes chinois, et générer ainsi un maximum de yuan et de dollars.

Yahoo! : un problème d'image...

Critiqué pour sa propre censure en Chine, mais aussi et surtout pour avoir fourni aux autorités des informations sur des internautes dissidents, amenant généralement ces derniers en prison, Yahoo! a vu son image maintes fois écornée ces dernières années. Un sujet qui ne semble cependant pas toucher le moins du monde la majorité des actionnaires.

Concernant les rapports complices entre Yahoo! et la Chine, Guardian a par ailleurs noté une bourde monumentale sur Yahoo! News. Samedi 2 août dernier, le fameux portail d'actualités présentait en effet les mascottes des Jeux olympiques de Beijing 2008, avec pour titre : « Tiananmen Square massacre remembered ».

Une phrase qui ne demande pas traduction. D'après Yahoo!, cette erreur tragi-comique serait due au fait que les images sont sélectionnées automatiquement en fonction du titre... En l'occurrence, ici, la base de données de Yahoo! aurait uniquement pris en compte les deux premiers mots, à savoir place Tian An Men, occultant donc le passage sur les massacres.

01 août 2008

Une petite image...


Ça résume le fond de ma pensée !!

29 juillet 2008

(Depeche) Le chiffre du jour : 1 000 milliards d'adresses Internet

Par Stéphane Long, 01net. 01net. - il y a 53 minutes

Indexer la totalité des données disponibles à travers le monde, c’est l’objectif avoué de Google. Et le moteur de recherche a du pain sur la planche. Dans un billet posté il y a quelques jours sur son blog, Google explique que ses robots ont indexé pas moins de mille milliards d’adresses Internet, et que le nombre d’URL progresse chaque jour de plusieurs milliards ! Bien sûr, ces adresses renvoient souvent à un même document sur le Web. Mais même en tenant compte de ces doublons, le nombre de pages Web actuellement disponibles est gigantesque, à tel point que le moteur reconnaît qu’il est tout simplement impossible de l’évaluer précisément.

24 juillet 2008

Le nouveau visage de FaceBook

FaceBook vient de lancer hier, une nouvelle version de son site social (cf. illustration).
Les utilisateurs de FaceBook peuvent l'utiliser en allant sur l'adresse www.new.facebook.com

Attention toutefois, les modifications faites sous la nouvelle interface seront perdues si l'utilisateur revient sous l'ancienne.

22 juillet 2008

La souris en voie de disparition ?

Une fois n'est pas coutume, je parlerai de hardware.

En effet, le sujet soulevé par le cabinet d'expertise Gartner est suffisamment sensible pour que je ne puisse pas y accordé quelques mots. Dans l'une de ses - nombreuses - études, le cabinet concluait à la disparition de la souris informatique dans les dix prochaines années. En réalité, derrière ce que l'on pourrait prendre pour une curieuse facétie, se cache l'un des enjeux les plus sérieux de l'informatique. D'ailleurs le sujet est tellement pris au sérieux par Logitech, le numéro 1 mondial des périphériques de saisie, tels la souris ou les claviers, que le démenti ne s'est pas fait attendre. Verdict : il se vend encore beaucoup trop de souris pour qu'elles soient abandonnées du jour au lendemain ! Par contre, force est d'admettre qu'à plus ou moins moyenne échéance, la souris n'a plus d'avenir.
Et la bataille, pour la remplacer, a déjà commencée. Et paradoxalement, elle n'a pas lieu derrière un PC ou un Mac, mais derrière une console. À en voir le succès de la Wii de Nintendo et sa manette de jeu, c'est autrement plus compréhensible ! Mais d'autres sociétés continuent de chercher ce qui pourrait devenir la meilleure interface homme-machine. Les technologies sont diverses et variées : détecteurs de mouvements, capteurs de pression, dispositif permettant d'étudier le champ visuel, etc... et même un casque pour capter les ondes cérébrales. Certaines d'entre elles sont déjà utilisées dans la vie courante.
Les innovations ne manquent et c'est bien celui qui déposera le bon brevet, le premier, qui touchera le jackpot. Il faut dire que dans le monde du hardware, certains secteurs sont particulièrement trustés (pour ne pas dire, saturés) par des myriades d'entreprises, c'est notamment le cas des mémoires flash ou des disques dur. Déposer le meilleur brevet signifie aussi pouvoir (ou devoir) surpasser Logitech, à moins que ce ne soit eux qui ne le dépose en premier !
La course est lancée...

04 juillet 2008

Je l'ai... mon certficat !!

Vous pouvez avoir le votre en cliquant sur le lien suivant ici

30 juin 2008

(Depeche) : Microsoft cesse de commercialiser Windows XP

AP - Lundi 30 juin, 05h44

REDMOND, Etat de Washington - Microsoft cesse à partir de ce lundi de vendre son système d'exploitation Windows XP aux boutiques d'informatique et aux principaux fabricants d'ordinateurs malgré les protestations de certains usagers qui ne veulent pas utiliser le successeur de Windows XP, Vista.

Lorsque les fabricants comme Dell et Hewlett-Packard auront écoulé leurs stocks d'ordinateurs équipés d'XP, les consommateurs qui ne peuvent pas se passer de l'ancien système d'exploitation sur leur nouvel ordinateur devront acquérir Vista Ultimate ou Vista Business et ensuite "le convertir" légalement en XP.

Microsoft autorisera toutefois les plus petits fabricants d'ordinateurs à acquérir XP pour le revendre jusqu'à fin janvier. Une version d'XP restera disponible pour les ordinateurs très bon marché comme le PC Asus Eee.

Un groupe d'utilisateurs qui a soutenu la pétition "Sauvez XP" mise en ligne sur le site Internet InfoWorld, spécialisé en informatique, demandent à Microsoft de continuer à vendre XP jusqu'à ce que son prochain système d'exploitation, Windows 7., soit disponible. Le géant du logiciel espère lancer ce nouveau système en 2009, mais n'a pas donné de date précise.

La semaine dernière, la firme de Redmond avait annoncé qu'elle prolongeait jusqu'en 2014 le support technique pour XP alors qu'elle avait prévu de l'arrêter en 2009. AP

23 juin 2008

Mon plaidoyer contre la loi HADOPI

Vous le savez peut-être, mais ma position a toujours été claire sur les lois qui visent à réglementer et à lutter contre le piratage sur Internet. Certes, Internet est un espace de liberté et il est nécessaire de protéger les plus faibles de ce qui pourrait s'y trouver. Je parle bien sûr, de la lutte contre la cyber-criminalité et la pedopornographie, mais ce sont là de tout autres débats. Mais notre devoir à tous, est de trouver une solution pour qu'au final tout le monde puisse y trouver son compte sans brimer son voisin dans ce merveilleux outil que représente Internet.

Les pressions

Certains voudraient y voir une gigantesque machine à faire de l'argent et ils ont partiellement raison. En effet, au début d'Internet, celui-ci n était qu' une vaste étendue de panneaux publicitaires, avant de devenir plus tard, une galerie marchande à ciel ouvert sans commune mesure. Mais ils ont aussi tort, car au-delà du simple fait d' afficher des pages (ce qu' était en réalité, le web 1.0), Internet est intrinsèquement un outil de communication et de sociabilisation. J'entends les mails, les blogs, les réseaux sociaux, etc... A partir de ce constat, il apparaît normal que les gens cherchent à s échanger tout type de médias. Mais bien entendu, ces échanges ne doivent pas se faire au détriment de ceux qui les fabrique (artistes, comédiens, dessinateurs, etc...)

Les bases du piratage

Le piratage, car en réalité, c'est de cela dont il s' agit, relève d'une attitude à la fois désinvolte et irresponsable de la part de l' industrie des médias. Pourquoi me demanderez-vous ? Parce qu' il est, de nos jours, impensable de payer 1€ pour un seul morceau de musique (le resserrement du pouvoir d'achat des ménages n'aidant pas). Évidemment, cela soulève l'épineux problème du coût réel des œuvres et de la rémunération des artistes. Mais à l'heure d'Internet ne peut-il pas exister un modèle économique viable où tout le monde y trouverait son compte. Il faut dire ce qui est : l'offre légale est encore loin d' être parfaitement développée. C'est ce que pense la majorité des gens encore.

En réalité, je me demande si les industriels de la musique pense réellement multimédia ? Qu'est-ce que la définition du multimédia ? C'est un terme désignant la réunion sur un même support, géré informatiquement, de textes, de sons, de graphiques et d' images fixes ou animées. Grâce à l'interactivité, ces différents éléments d'information peuvent être associés au coup par coup au gré des besoins de l'utilisateur. In extenso, si un dispositif est capable de lire plusieurs type de fichiers, ces mêmes fichiers doivent pouvoir être lus par autant de dispositifs, c'est logique. Mais là, c'est l'utilisateur qui est brimé avec l'utilisation des DRM. En effet, un titre mp3 téléchargé sur un portable, ne peut être lisible que dessus avec les DRM.

De ce fait, les gens préfèrent échanger entre eux des fichiers qu'ils peuvent eux-mêmes utiliser partout où bon leur semble. Le vrai problème est qu' il n' existe aucun système de rémunération artistique dans ces échanges, alors que les œuvres sortent allègrement du contexte familial, dans lequel elles sont sensées y rester.

Des millions de personnes sous le coup de la loi

En réalité, n'importe qui peut un jour tomber sous le coup de la loi. Je dis bien n'importe qui, car en réalité, cette pratique d'échange est devenue très répandue, à tel point qu'elle est pratiquement entrée dans les mœurs. Je ne dis pas que c' est bien, mais je précise que si une alternative intelligente existait, peut-être que cela serait moins répandu, peut-être même marginal. On est loin du compte, pour ainsi dire. Cette solution intelligente aurait résulté d' une étude approfondie des nouvelles pratiques des consommateurs des nouveaux médias. Elle aurait été aussi un juste équilibre entre une demande croissante et une offre dont l'approche aurait été assurément moins mercantile. Mais ce n'est pas le cas, donc.

Le fonctionnement de la riposte graduée et ses flous... artistiques

Revenons à ce qui nous occupe : la loi HADOPI. En réalité, ce n'est pas tant le volet répressif qui me chagrine. Mais, c'est tout le flou qui entoure son application.
Ainsi, on s'aperçoit que l'envoi de mail aux internautes fautifs par leur FAI, sous l'impulsion de la nouvelle commission HADOPI, créée pour la circonstance, n'est qu'une option facultative dans le processus de riposte graduée (le terme "peut" est utilisé dans le texte) !
Ensuite, il y a le fait que l'internaute fautif peut ne pas être le pirate recherché. Je m'explique en réalité, les forces de l'ordre pourront relever l'adresse IP de l'ordinateur ayant servi au téléchargement. Or nous savons que dans un foyer, l'ordinateur peut être utilisé par tout à chacun, mais aussi que les accès wi-fi les moins bien protégés pourraient être détournés à l'insu de leur détenteur officiel. Dans ce cas précis, la loi demande expressément à l'internaute de faire tout le possible, afin afin de ne pas revoir son accès détourné une fois de plus. La cadence d'envoi de ces mails d'avertissements sera d'environ 10.000 par jour, nous promet la ministre de la culture, Mme Albanel.
Du coup, on est en droit de s'interroger sur le bien-fondé d'une telle méthode de répression, et de sa véritable efficacité. Là aussi, Mme la ministre nous certifie, exemple anglais à la main, que ce système est viable et efficace, puisque outre-manche, la délinquance multimédia aurait fondue de 80% ! Ici aussi, l'internaute aura très peu de recours, si sa faute est avérée, puisque la sanction ne sera pas prononcée par un juge au pénal, mais par la commission HADOPI. Le recours ne sera possible qu'après que la faute ait été reconnue et appliquée dans ses sanctions (coupure de l'accès, par exemple)

Une offre légale, peu présente.

Il faut dire ce qui est : ce ne sont pas les ayant-droits qui ont été moteur sur la mise en place de ces offres. Il y a fallu que les opérateurs tractent avec les maisons de disques pour que celles-ci puissent ouvrir leurs catalogues et pas à n'importe quel prix aussi. Certes, ce n'est pas gratuit (décidément il va falloir que je perde cette manie du tout-gratuit !!), mais souvent c'est au détriment du consommateurs (DRM, nombre limité de téléchargements, étroitesse du catalogue, etc...). C'est pourtant dans ce genre d'exercice que devraient se lancer les producteurs de musique, car ce genre de média est sensé devenir l'avenir.

Pour finir....

Pour conclure, cette loi qui a d'abord été faite pour privilégier les droits des ayant-droits, alors que le droit de la copie est acquitté à chaque achat de support vierge, est inique. Non seulement, elle introduit une double sanction (prison et pécuniaire/accès) quand l'arrangement à l'amiable ne pourra pas être possible. Mais aussi, elle prive les consommateurs du droit qui jusque là n'avait jamais posé de problème jusqu'ici, l'exception pour copie privée.

De surcroît, il semble normal que nous puissions disposer d'un téléchargement sans limite et sans contrainte dans le sens ou tout à chacun s'acquitte désormais d'une taxe sur les supports vierges (CD, DVD, Blu-ray, disque dur interne et externe, mémoire vive, supports multimédias à mémoire, etc...). A partir de là, le seul débat qui puisse exister à ce niveau est la répartition des recettes liées à cette taxe. Il est donc anormal que les internautes ne puisse pas avoir le droit de télécharger sans crainte d'être poursuivi par ceux-là même qui bénéficieront des subventions qui en découleront logiquement. Mais là encore, le problème de la juste rémunération des artistes doit être au centre des débats.

Les industriels gagent sur le fait que la répression fera revenir les consommateurs vers les bacs. Mais il est fort probable qu'ils pourraient aussi se passer d'une mauvaise publicité, liée à la condamnation d'internautes. Rien n'est moins sûr. L'avenir nous dira aussi si ils avaient raisons et leurs secteurs sera moins en crise, qu'il ne l'est actuellement.

Pour plus de renseignement sur la loi HADOPI (renommée "Création et Internet"), voir le dossier PCInpact

22 juin 2008

Le premier post rédigé sous LiveWriter (Microsoft®)

LiveWriterBon ben, autant dire que ça fait bizarre... L' impression qui prime est en fait une étrange similitude avec un client mail type Outlook ou Thunderbird.

Passé ce détail, l' interface est plutôt agréable à utiliser et relativement lisible (elle est en Français). On y retrouve tous les éléments qui constituent le blog. En plus, il y a un correcteur d' orthographe, ce qui rend l' outil encore plus sympathique, quand on sait que les fautes d' orthographe dans les blogs sont aussi courantes que de rencontrer des moustiques assoiffés par un chaud soir d' été (c' est de circonstance !!).

Évidemment il ne faut pas être allergique aux produits de la firme de Redmond (c' est pas trop mon cas, quand même). Je pense qu' à l' instar des clients mail, d' autres sociétés développeront des solutions (open source ou non) qui permettront de gérer toutes sortes de plateformes, je pense notamment au réseaux sociaux.

A l' installation de ce client, MS® demande à l' utilisateur, avant de télécharger, s' il souhaite installer en même temps des outils comme LiveMessenger 2008 ou bien LiveSearch. point trop n' en faut, j' ai refusé de me les installer (ma foi en Google a pris le dessus, désolé !!)

En conclusion, c' est un bon outil mais qui n' est pas encore totalement indispensable aux blogueurs invétérés. A essayer donc.

A télécharger sur le site de Microsoft® : Outils Windows Live

18 juin 2008

FireFox 3 est officiellement sorti


Ça y est ! La version du célèbre navigateur internet est sortie, ce mardi 17 juin !! Au programme, pas moins de 15.000 ajouts (ou correction de bugs) ont été réalisés sur la version 2, certaines étant plus visibles que d'autres !

A télécharger sur http://www.mozilla-europe.org/fr/firefox/

Enjoy !!

12 juin 2008

(Depeche) : Messageries instantanées : mots de passe et conversations sont-ils sécurisés ?

ZDNet.fr - Mercredi 11 juin, 18h38

Sécurité

Peut-on faire réellement confiance à la sécurité des solutions de messagerie instantanée, largement répandues y compris en entreprise ? Le besoin de protection n'a jamais été aussi important, puisque les conversations échangées sur ces réseaux peuvent intéresser des pirates : grâce à des outils faciles d'accès, ils ont le moyen de les consulter y compris en temps réel.

Or tous les réseaux n'offrent pas le même niveau de confidentialité et de sécurité. Pour faire le point, notre rédaction américaine a fait le tour des fournisseurs de solutions de messageries instantanées populaires, en leur posant dix questions.

Le chiffrement n'est toujours pas une évidence

D'emblée, il apparaît que la sécurité, et notamment le chiffrement, ne sont toujours pas une évidence, douze ans après l'arrivée de ICQ. Seule la moitié des services l'ont intégré : AOL Instant Messenger, Google Talk, Lotus Sametime d'IBM et Skype.

Petite précision utile : aucun des fournisseurs n'indique conserver trace du contenu des communications. Concernant les données de connexion, Microsoft affirme n'en garder aucune, tandis que Google et Skype assurent les supprimer rapidement. Ce qui explique l'usage modéré du chiffrement.

Le chiffrement est pourtant cruciale Avec une connexion sans fil ouverte, il suffit de télécharger un logiciel tel que dSniff pour intercepter des communications non chiffrées. À titre d'exemple, la police américaine dispose d'un plug-in fourni par l'éditeur WildPackets permettant d'intercepter et de consulter des conversations mises sur écoute - e-mail, appels VoIP sont aussi dans la liste.

Pour autant, se targuer d'utiliser un système de chiffrement ne suffit pas. Si l'algorithme n'est pas assez puissant ou si des erreurs ont été commises lors de son implémentation, il peut être facile à contourner. L'étude manque donc, de fait, de précision à ce niveau.

Facebook Chat montré du doigt

Elle n'est d'ailleurs pas exhaustive, puisque certaines solutions de messagerie n'apparaissent pas en tant que tel. C'est le cas de Jabber, qui est intégré à Google Talk, iChat d'Apple, Adium (OS X), Trillian Pro (avec un plug-in) et Psi. Il utilise le chiffrement tant pour la connexion que pour protéger les conversations.

Jabber mérite une mention spéciale même s'il ne figure pas dans le tableau. Alors que la quasi-majorité des fournisseurs interrogés utilise des systèmes fermés, propriétaires, il repose sur des standards ouverts définis par l'IETF (Internet Engineering Task Force). Jabber, connu sous le nom technique XMPP, permet aux entreprises de gérer leurs propres serveurs Jabber, en offrant plus de souplesse.

La palme du mauvais candidat va à Facebook Chat, qui s'avère le moins sûr et le moins respectueux de la vie privée. Il fait l'impasse sur le chiffrement pour protéger les connexions - permettant à autrui de faire une moisson de mots de passe -, et les conversations. Contacté, Facebook s'est refusé clairement à tout commentaire.

Apple a, quant à lui, été écarté de l'enquête, car son logiciel iChat utilise le réseau d'AOL Instant Messenger. Les utilisateurs de Macintosh disposant d'un abonnement au service .Mac (désormais rebaptisé MobileMe) peuvent activer le chiffrement pour la messagerie instantanée, les conversations audio et vidéo, et les transferts de fichiers.


Connexion (log-in) sécurisée
Conversions sécurisées
Connexions utilisateur conservées dans les logs
Logs du contenu des messages conservésDurée de conservation
AOL AIM
Oui
Oui
Oui
Non
Pas de réponse
AOL ICQ
Oui
Non
Oui
Non
Pas de réponse
Facebook Chat [1]
Non
Non
Refuse de répondre
Refuse de répondre [2]
Refuse de répondre
Google Talk
Oui
Oui [3]
Oui
Non [4]
4 semaines
Lotus Sametime d'IBM
Oui
Oui
Oui
Paramétrable
Paramétrable
Windows Live Messenger de Microsoft
Oui
Non [5]
Non
Non
-
Skype
Oui
Oui
Oui
Non
« Pas longtemps »
Yahoo Messenger
Oui
Non
Oui
Non
« Aussi longtemps que nécessaire

[1] Malgré un délai d'une semaine, Facebook a refusé de répondre aux questions. [2] Réponse ambiguë chez Facebook : le site indique à la fois que l'historique des conversations « n'est pas enregistré dans les logs en permanence », et qu'il est archivé pendant 90 jours. [3] Le chiffrement est activé par défaut sur le client téléchargeable, désactivé par défaut pour le web, et n'est pas pris en charge par le gadget Google Talk. [4] Paramétrable : les utilisateurs peuvent choisir d'archiver leurs conversations Gmail s'ils le souhaitent. [5] Les conversations ne sont pas chiffrées, mais les fichiers échangés via Windows Live Messenger le sont.

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