19 octobre 2016

Big Data : savez-vous ce qu'il se cache réellement derrière cette dénomination ?

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas poster quelque chose sur mon blog et à dire vrai, j'en avais perdu un peu l'habitude (la faute à Candy Crush et à Minecraft :-/)

Je comptais vous raconter la grande histoire du "big data" et en quoi cela devient de jour en jour (devrais-je dire d'heure en heure), un enjeu de société qui dépasse de loin (mais alors de très loin) notre entendement. Là où les gens voient des choses pratiques au quotidien, moi j'y vois des quantités énormes (on parle en peta-octets) qui sont transférées sur le web tous les jours. Même si on a l'impression que ce nous faisons sur le web ou sur notre mobile en surfant le matin, est complètement anodin, en vérité, ça l'est beaucoup moins pour des certaines personnes.
Vous vous en doutez un peu déjà que les photos que vous postez sur FB ne sont jamais vraiment perdues, encore moins ignorées. Ces tranches de vies que vous partagez sur les réseaux sociaux (j'en suis le premier conscient), même si elles sont privées restent de manière quasi-permanente dessus. Le parlement européen s'est déjà penché en 2015 sur le droit à l'oubli de ces réseaux, mais là n'est pas mon propos.
Mon propos ici est de vous faire prendre conscience que ce que vous faites à travers les réseaux et de facto sur le net n'est pas anodin et que quelque part (les endroits sont nombreux), on stocke des données sur vous. Qui plus est, on vous étudie, on nous étudie comme un étudiant étudie le comportement d'une colonie de fourmis. Ma comparaison s'arrête cependant là. Nous avons (toujours ?) le moyen de faire volte-face à certains agissements, certains comportements, ou certaines dérives.

Episode 1 : L'univers Big Data des mobiles
C'est un gros morceau auquel je m'attaque. En effet, si il y a un vecteur de communication qui a littéralement explosé cette dernière décennie, c'est bien le mobile. Au travers des smartphones (et consorts) et indépendamment (parfois) de ce qui nous y faisons dessus, nous communiquons un nombre faramineux de données. Je vais vous expliquer.
Un mobile pour fonctionner a besoin de se connecter à une antenne relais du fournisseur de réseau. Pour avoir "droit" de l'utiliser, le mobile de l'utilisateur doit être reconnu et identifié sur le réseau auprès de ce même fournisseur. Nous envoyons donc à notre insu déjà des données du modèle de portable, de version de l'OS déployé dessus, mais aussi les données liées au terminal (numéro de téléphone, IMEI, numéro de série, etc...). Mais il y a d'autres données qui sont transmises lors de la connexion à une antenne : la distance de l'antenne (intensité du signal), les options activées sur le terminal (bluetooth, wifi, etc...), les temps de connexion au réseau (par wifi, par cellulaire, etc...) et les quantités de données transitant par le réseau. D'autres données plus "intimes" sont aussi véhiculées comme la date de l'allumage de votre terminal, la dernière recharge à 100%, etc...
Vous imaginez que vous transférez toutes ces données à chaque fois que vous vous connectez à une antenne-relais. Je vous laisse imaginer ce qui se produit quand vous faites un voyage dans le métro. En fait, vous êtes constamment tracés et/ou pistés. Ce n'est plus de la science-fiction d'imaginer suivre un suspect directement sur une carte en traçant les dernières log d'utilisation de telle ou telle antenne-relais. On voit se dessiner une application policière de cette capacité, ce que je trouve dommage, car pour moi, cela relève de la vie privée tout simplement.
La Big Data intervient dans le sens où vous multiplier la collectes de ces informations par autant de clients qui utilisent le réseau dont vous vous occupez, vous vous apercevrez de la quantité de données totale que cela engendre directement. Parmi tout cela, il faut quand même retrouver ses petits (la moindre information) d'où l'intégration et l'utilisation de bases de données de grandes tailles avec des disponibilités et des temps de réponse acceptables (<2sec p="">Ce que je vous racontais donc, ne concernait que lorsque vous ne vous servez pas de votre téléphone. Cependant quand bien même votre terminal n'est pas allumé (juste en veille), il se peut également que vous ayez des applications qui continuent de communiquer sur le réseau via des requêtes de mise à jour, par exemple.
Car au-delà du smartphone, se cache le (petit ?) monde des applications.
C'est ce que ne us verrons dans un prochain épisode de ce blog.
Stay tuned !!

16 mars 2016

C'est dit

« Les plus grands dangers pour la liberté résident dans les intrusions insidieuses d’hommes zélés, dotés de bonne volonté mais dépourvus de compréhension. »

Citation d'un juge de la cour suprême (d'il y a près d'un siècle) utilisée à (bon ?) escient par Apple dans son rapport déposé au tribunal dans sa procédure de déblocage des iPhnes des terroristes de San Bernardino

28 novembre 2014

Sortie de Pokemon Rubis Oméga et Sapphire Alpha

Aujourd'hui c'est la sortie de la nouvelle mouture de la licence de Gamefreak hébergée par la firme de Kyoto. Ce nouvel opus permet de redécouvrir un episode de la franchise sorti en 2002 (quand même !). À l'époque, il s'était écoulé 16 millions d'exemplaires du jeu. 
Aussi, un nouvel épisode a été inséré dans l'aventure, par les développeurs : l'épisode delta, car ils la jugeaient trop simpliste. Cet episode va permettre au joueur de découvrir l'origine des méga-évolutions, qui je le rappelle, était une nouvelle fonctionnalité des versions Ⓧ et Ⓨ. 
En outre, je pense aussi à mon fils qui va jouer à un remake d'un épisode de la franchise dont il n'a jamais vu la sortie sur GameBoy Advance, ce qui est en soi plutôt une bonne idée. Je pense donc que ce jeu représente une formidable opportunité de (re)découvrir les pokemons de Hoenn pour les fans de la franchise. Alors qu'il n'était pas forcément facile de les attraper dans les versions ultérieures (celles-ci faisaient plus la part belle à leur pokedex régionaux). Gageons que les graphismes seront mis en valeur par l'écran de la 3DS (et de la 2DS). Une autre attente particulière serait aussi l'implémentation de la fonctionnalité de la pokebanque. Cette fonction qui permet de mettre à l'abri ses pokemons est apparue dans les versions "noire" et "blanche" et a été prolongée pour Ⓧ et Ⓨ. Il était ainsi possible de se servir de ses pokemons d'une version vers une autre !
Ce qui aurait été pas mal non plus, cela aurait été la transposition du jeu sur WiiⓊ, avec la HD, je pense que Groudon ou Kyogre auraient été magnifiques. Mais le jeu n'a jamais été promu en tant que tel sur aucune console de salon de la firme. Dommage.

02 juin 2014

La critique de Mario Kart 8


Vu dans le 20 minutes ed. Paris du 02 juin 2014, la critique de Mario Kart 8. Je la trouve juste et proche de ce que je pense
L'article paru dans "20minutes"
Mais là où ça vaut le coup, c'est que Nintendo offre le rechargement gratuit de l'un de ces 4 jeux pour l'achat de MK8 :
• New Super Mario Bros U
• Pikmin 3
• The legend of Zelda : the windmakers HD
• Wii Party
Il faut juste se créer un compte dans le club Nintendo, rentrer le code du jeu et télécharger le jeu. C'est tout !
ATTENTION : cette offre n'est valable que jusqu'au 31 juillet 2014
Le super logo de MK8 très design

15 avril 2014

Le chiffre du jour : 3,6

3,6€, c'est le montant en euro que doit débourser un internaute français pour pouvoir suivre un épisode de la saison 4 de "Game of Thrones", la fameuse saga fantastico-médiévale de G.R.R. Martin.


Daenerys Targaryen (Emilia Clarke), l'une des protagonistes majeures de la série
La série est actuellement en cours de diffusion aux États-Unis sur la chaîne câblée HBO. Elle a réuni lors du dernier épisode près de 5 millions de fans, outre-atlantique. Ce qui constitue en soit un record pour une chaîne à péage. En France, la série est diffusée 24h après les US en version originale sous-titrée (pour ceux qui ne peuvent attendre) sur la chaîne OCS d'Orange :-( via un bouquet à 12€/mois (ce qui revient donc à 3,5€ l'épisode si l'abonné ne regarde que ça). Disponible également chez les autres opérateurs (sauf Free), le bouquet OCS a déjà séduit 2 millions d'abonnés, en France. Pour info, il en coûtera 74$/mois pour les australiens (soit 12,5€ par épisode) avec engagement. Au royaume-uni, l'épisode passe même à 30€. 
La série se révèle être un véritable phénomène de société car elle est devenue officiellement avec le premier épisode de la 4ème saison, la série la plus piratée au monde avec plus d'un million de téléchargements (un autre article fait mention de 6 millions) sur Bittorrent en moins de 12h successivement à sa diffusion US, il y a dix jours. Le deuxième épisode n'est pas en reste puisqu'il affiche 1,5 millions de téléchargements (illégaux qui plus est), le lendemain de sa diffusion. Et à peine l'épisode terminé, que 195.000 copies de l'épisode étaient disponibles sur le réseau. 

Le fameux trône de fer forgé avec deux cents épées
Le téléchargement semble ne pas être une perte de profits en considérant les dires du directeur des programme de HBO, Michael Lombardo :
«Je ne devrais sans doute pas dire ça, mais c’est une sorte de compliment. La demande est là. Et cela n’a clairement pas eu d’effet négatif sur les ventes de DVD. [Le piratage] est quelque chose qui vient avec le fait d’avoir un programme qui marche très bien sur une chaîne payante.»

À bon entendeur.

Sources :



01 avril 2014

Partez à la chasse aux pokemon avec Google Maps

C'est un peu le "easter egg" de Google !
Depuis ce matin, sur tous les appareils iOS ou Android équipés de l'application Google Maps, il est possible de partir à la chasse aux pokemons sur toute la surface du globe. À vous donc, les pikachus et autres bestioles à pouvoirs de la licence Game Freak. Il y en a 150 à récupérer. Armé de votre pokedex, vous arpenterez donc les rues de grosses villes comme Paris, Tokyo ou Sidney à la recherche de ces créatures. 




Pour cela vous devez commencer par trouver l'icône "démarrer" en dessous de la barre de recherche. Une fois cliquer dessus, c'est parti. Zoomez (et scrollez) sur les rues des principales capitales mondiales et dès qu'il apparaît une icône avec une tête de pokemon tapez-la et ça y est ! Le pokemon est entré dans votre pokedex. 
Il faut un peu de temps pour tous les attrapez, mais il se développe un espèce de mini-communauté qui partage les endroits où trouver les bestioles...
Un conseil : cherchez du côté de "Mountain view" (tiens, tiens...), de Paris, de Sidney (il y en a pas mal), à Tokyo (la grande tour), à Istambul...
Par contre, vous n'avez plus que jusqu'à 2:00 AM PDT pour vous défoulez !

Au fait vous auriez pas des coins où je pourrais chercher ?

14 février 2014

Retenez votre 8 avril 2014...

Eh oui retenez votre 8 avril prochain (dans 53 jours, donc), car le monde risque de s'écrouler ce jour-là. Pourquoi cette date, me direz-vous ? Si vous vous comptez parmi les utilisateurs de Windows 7 ou 8, eh bien, à dire vrai, vous pouvez continuer à dormir sur vos deux oreilles (comme moi, en fait). Cette date devrait plutôt intéresser les (heureux ?) possesseurs de PC tournant encore sous ce bon vieux Windows XP.
Sorti fin 2002, après donc plus de 12 ans de bons et loyaux services, Microsoft en a donc fini avec le support de son OS.
Cette fin du support signifie donc que le système d'exploitation ne sera plus corrigé et ne fera plus l'objet de patchs (de rustines). Autrement dit, toutes les brèches de sécurité qui pourraient être repérées au delà de cette date, ne seront purement et simplement pas corrigées par l'éditeur de Redmond. Cette annonce fait la part belle aux hackers dont le fond de commerce s'appuie sur ce genre d'erreur de coding.
Tout ceci n'aurait pas beaucoup d'incidence, si une machine sur trois, ne fonctionnait pas encore sous XP. L'équipement des machines XP est également très répandu dans les entreprises et dans les distributeurs de billets de banque.
Un tel taux d'acceptation de l'OS est une épine dans le géant américain qui a fait une communication cette semaine à destination du public et des entreprises. Le message était clair "soit vous migrez vers Windows 8, soit vous achetez une nouvelle machine..." dixit le communiqué de la firme. 
J'entrevois déjà des quidams essayer de faire migrer des machines taillées pour XP vers Windows 8. Le risque évident, c'est de perdre des données ou des documents, ce qui l'est moins c'est que les utilisateurs peuvent dire adieu à leur version d'Encarta 2000 et leur Photoshop 6. Un autre point, c'est la capacité intrinsèque des machines à supporter le nouvel OS, les puissances des machines ayant évoluer depuis 12 ans. 
Disons-le clairement l'achat d'une nouvelle machine reste une option raisonnable. Perso, n'ayant pas réussi à me faire la main sur Windows 8 (c'est dérangeant ces tuiles sur un PC qui n'est pas tactile), je recommanderai pour les maniaques du bureau, un investissement sur une machine équipée de Windows 7. 

Sur ce, je n'ai qu'un mot à dire... À vos chéquiers.

A l'époque on parlait déjà de virer XP (suivre le lien)

Tendances sur les sjuets HADOPI et LOPPSI