29 août 2008

(Depeche) La fonction Page Up et Page Down brevetée par Microsoft

Par Marc Rees PCINpact - il y a 2 heures 16 minutes

Voilà un brevet qui va sans doute détourner le sens de l’histoire, un de plus. Sous la référence 7 415 666, Microsoft s’est vu reconnaitre le brevet sur la fonction Page Up et Page Down. Le dépôt date de mars 2005 et son enregistrement pour août 2008.

Pointé par le blog de GigaOM, ce brevet protège « une méthode et un système pour faire défiler un nombre exact d’incréments dans un document, comme une page (…). En pratique, en pressant la touche Page Down ou Page Up cela permet à l’utilisateur de commencer à n’importe quelle position verticale dans une page, et d’accéder à cette même position sur la page suivante ou précédente ». Voilà la traduction en images de la fonction :

Ce n’est pas la première fois que Microsoft se contente de saisir au bond des découvertes aussi vieilles que la grotte Cosquer, à coup de brevet. En 2004, Microsoft avait déjà déposé un brevet sur le double clic ou la to-do-list. Dans un temps plus proche, Redmond s'est illustrée en brevetant encore la méthode et le système pour sélectionner et conjuguer un verbe.

28 août 2008

(Depeche) Internet : un énorme danger qui ne repose sur aucune faille

Par Vincent Hermann PCINpact - il y a 38 minutes

Depuis des années, de nombreuses sociétés commercialisent des solutions de sécurité pour compenser les dangers inhérents à l’utilisation d’Internet aujourd’hui. Antivirus certes, mais également pare-feu, anti-spyware, filtre contre les spams. Des protections qui sont le plus souvent très efficaces, mais également en bout de chaine. Le véritable problème se trouve entre les extrémités, et l’exemple du spam est révélateur : si vous ne recevez pas de spam grâce à votre filtre, cela ne signifie pas pour autant qu’Internet en est débarrassé. Bien au contraire.

Il n'y a rien à corriger

Et c’est l’essence même de cette histoire de sécurité : on peut investir des centaines d’euros dans des solutions performantes de sécurité, mais si l’un des principaux protocoles utilisés pour l’acheminement des données sur Internet permet de dévier un flux d’informations, tous vos outils ne vous serviront à rien. Et c’est bien ce que permettrait le BGP (Border Gateway Protocol), selon deux hommes qui en ont fait la démonstration récemment.

« Il ne s’agit pas d’une faille ou de la défaille d’un logiciel », prévient Anton Kapela, directeur réseau et centre de données chez 5Nines Data. Avec Alex Pilosov, PDG de Pilosoft, ils ont démontré lors de la dernière DefCon que le BGP pouvait être utilisé pour détourner le trafic de sa destination vers une nouvelle choisie arbitrairement. La démonstration a été réalisée en direct, en détournant le trafic de la conférence pour le renvoyer vers une machine installée à New York, avant de le faire revenir à Las Vegas.

Un changement dans les fondations à prévoir ?

Le BGP est en fait utilisé pour déterminer le meilleur chemin pour aller d’un point à un autre à travers les routeurs des fournisseurs d’accès principalement. Le problème avec ce protocole c’est qu’une fois le chemin trouvé, les routeurs font intrinsèquement confiance à ce qu’indique le protocole. Or, c’est justement cette confiance qui est la faille, sans en être une réellement.

À chaque fois qu’un utilisateur a besoin de quelque chose, comme la consultation d’un site web, le serveur DNS traduit l’adresse de ce site en une adresse IP. Chez le fournisseur d’accès de l’utilisateur, un routeur consulte une table BGP pour déterminer quel est le plus court chemin jusqu’à la destination. Les tables sont constituées à partir de déclarations d’autres fournisseurs d’accès qui indiquent les plages d’adresses IP vers lesquelles ils pourront envoyer des données.

Les deux attaquants ont publié une plage d’adresses IP considérées comme « plus proches » par les routeurs. La publication de ces données est très rapide et n’a besoin que de quelques minutes pour faire le tour de la planète. De fait, toutes les demandes adressées à ces adresses ont été réorientées vers une nouvelle cible.

En silence messieurs

La technique est parfaitement silencieuse, contrairement à toutes les redirections d’adresses IP qui avaient été utilisées jusqu’à présent. Car c’est justement parce que les précédentes techniques faisaient du « bruit » qu’elles ont été détectées, car elles devaient systématiquement « casser » quelque chose à un moment donné : « Si rien n’est cassé, qui le remarquera ? », s’interroge Anton Kapella.

Les deux hommes ont expliqué que les fournisseurs d’accès peuvent en théorie arriver à différencier un trafic normal d’un dévié. Le plus gros souci sera que le travail demandé sera énorme et donc très coûteux. Une autre solution serait de se tourner vers le SBGP pour Secure BGP, qui demande alors aux routeurs concernés de signer par une clé numérique toutes les publications d’adresses IP qu’ils propagent. Une solution idéale, certes, mais qui demande que les routeurs disposent d’une mémoire et d’une puissance supérieures à ce que possèdent nombre d’entre eux.

Le Conseil National de Sécurité américain ainsi que des instances officielles telles que la NSA (National Security Agency) ont été informés de la situation dans ses moindres détails. En attendant, il va falloir patienter, et les deux hommes espèrent simplement que pour l’instant personne ne trouvera la technique. Un vœu pieux ?

26 août 2008

(Depeche) : Scrabulous définitivement éjecté de Facebook

Par Nicolas.G PCINpact - il y a 1 heure 1 minute

Scrabulous, c'était le clone de Scrabble, le célèbre jeu dont Hasbro détient les droits en Amérique du Nord, c'est-à-dire États-Unis et Canada. Et sur Facebook, le jeu faisait fureur, mais voilà, Facebook vient d'annoncer qu'il avait définitivement désactivé l'application pour ses usagers. Pour l'heure, le jeu « Scrabulous est désactivé pour les utilisateurs jusqu'à nouvel ordre ». Eh bien l'ordre est tombé.

Pourtant, le jeu reste disponible en Inde, d'où ses développeurs sont originaires, bien que la situation puisse changer puisque la question de la propriété intellectuelle reste à résoudre devant les tribunaux indiens.

Pour Facebook, cette décision de bloquer le jeu est un risque qui pourrait menacer la créativité des développeurs, pourtant encouragés récemment à faire preuve d'imagination. Cependant, si les responsables du réseau social n'avaient rien fait, les conséquences juridiques auraient pu être funestes.

D'ailleurs, Facebook avait espéré dans un premier temps qu'il serait possible de trouver une solution à l'amiable entre les frères Agarwalla et l'éditeur Hasbro. Seule déclaration de Jayant Argawalla, son étonnement dans la prise de parti du réseau, puisque le site « prétend être juste et neutre ». D'autre part, les concepteurs ont entre-temps sorti une autre solution nommée Wordscrapper, qui semble reprendre dans les grandes lignes, le principe de Scrabulous.

« Nous restons étonnés que Mattel ait choisi de faire en sorte que Facebook retire Scrabulous sans attendre la décision du tribunal indien. L'action de Mattel en dit long sur la gestion de leurs affaires et le respect des procédures judiciaires. »

18 août 2008

(Depeche) Le ministère de la Santé déconseille la télé aux moins de trois ans

Par Hélène Puel, 01net. 01net. - Jeudi 14 août, 17h00

Regarder trop de télévision quand on est tout petit est-il dangereux pour la santé ? C'est ce qu'a convenu le ministère de la Santé dans un avis scientifique, rendu en avril dernier, à propos de l'impact du petit écran sur les enfants de 0 à 3 ans. A la suite de cette publication, le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) a pris des mesures pour « assurer la protection de ce très jeune public ». Elles viennent d'être rendues publiques.

Les diffuseurs de ces programmes établis sur le sol français auront pour obligation d'informer les parents des dangers que court leur progéniture. Dès le 1er novembre prochain, date de publication de l'avis au Journal officiel, des messages d'avertissement fleuriront sur les écrans : « Ceci est un message du Conseil supérieur de l'audiovisuel et du ministère de la Santé : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de trois ans, même lorsqu'il s'agit de chaînes qui s'adressent spécifiquement à eux ».

Retards de langage, agitation et troubles du sommeil

En outre, les diffuseurs n'auront plus le droit de promouvoir les « prétendues vertus sanitaire, éducative et pédagogique des services de télévision présentés comme spécifiquement conçus pour les enfants de moins de trois ans ». En ligne de mire, la chaîne pour les tout-petits, BabyFirst, qui a débarqué cette année sur l'offre de CanalSat.

Le CSA va plus loin, toute forme de publicité pour les programmes visant cette très jeune cible sera interdite, que ce soit à l'antenne ou sur tout autre forme de support.

Dans sa publication, le gendarme de la télévision a rappelé que : « (..) la consommation de télévision porte atteinte au développement des enfants de moins de trois ans et présente un certain nombre de risques en favorisant la passivité, les retards de langage, l'agitation, les troubles du sommeil et de la concentration ainsi que la dépendance aux écrans ».

On peut s'étonner alors que ni le ministère de la Santé, ni le CSA n'aient indiqué un temps maximal d'exposition. Voire, si la dangerosité de la télévision est avérée, que ce type de programmes ne soit pas carrément interdit sur le sol français.

06 août 2008

(Depeche) Peer-to-peer : 450 000 films téléchargés illégalement chaque jour en France ZDNet.fr

ZDNet.fr - il y a 1 heure 53 minutes

Près de 450 000 films en moyenne seraient téléchargés illégalement en France, via les réseaux peer-to-peer. Ces chiffres ont été publiés par l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (Alpa). Elle a demandé aux sociétés Thomson et Advestigo de surveiller les échanges sur les principales plates-formes de téléchargement (Edonkey / Kad-Overnet, Bittorrent, Gnutella1, Gnutella2) entre novembre 2007 et juin 2008.

« On ne s'attendait pas à de tels chiffres », a indiqué à l'AFP Frédéric delacroix, le délégué général de l'Alpa. « Nous sommes face à un phénomène majeur qui peut mettre en péril l'industrie du cinéma et de l'audiovisuel ». Les chiffres publiés ne prennent en compte que les films téléchargés avec une piste audio en français.

Le mois de décembre dernier a vu le chiffre record de 536 000 téléchargements quotidiens en moyenne. Sur le mois de juin 2008, ce seraient au total 14,1 millions de fichiers qui ont été téléchargés illégalement. Les deux tiers des contenus piratés sont des films américains (66%), suivis par les films français (19%).

Au palmarès des films les plus piratés au cours des huit derniers mois figurent Transformers (3,7 millions de téléchargements), Next (3,2 millions), American Gangster (2,7 millions), Bee Movie (2,6) et No country for old men (2,5).

La riposte graduée, une solution ?

Côté français, Bienvenue chez les Chtis est largement en tête, avec malgré tout un nombre de téléchargements beaucoup moins élevé que ses concurrents américains : 682 000 téléchargements depuis la sortie du film en février 2008. Rappelons que le film a dépassé les 20 millions de spectateurs au cinéma. Suivent Persepolis de Marjane Satrapi (675 000 téléchargements) et la Môme d'Olivier Dahan (287 000).

Face à ces chiffres, l'Alpa demande « des mesures appropriées urgentes ». Selon Frédéric Delacroix, le projet de loi Création et Internet (aussi appelé Hadopi), qui prévoit la mise en place de la riposte graduée, « est peut-être une solution ».

C'est là que pointe la dualité du discours de l'industrie du cinéma : les producteurs se montrent alarmistes avec des chiffres de piratage astronomique, et soulignent l'urgence de la situation. Mais parallèlement ils restent fidèles aux accords Olivennes, selon lesquels le développement d'une offre légale pouvant réellement concurrencer les réseaux illégaux (avec des délais raccourcis pour la vidéo à la demande, par exemple), doit passer après la mise en place de mesures répressives.

Le projet de loi Hadopi ne devant pas être examiné avant l'automne au Parlement, il y a fort à parier que l'industrie du cinéma crie à nouveau au loup, avec une nouvelle salve de chiffres alarmistes, dans six mois.

05 août 2008

(Depeche) Les actionnaires de Yahoo! se fichent des droits de l'Homme

Par Nil Sanyas PCINpact - il y a 1 heure 36 minutes

Lors de son Assemblée Générale le 1er août dernier, outre la réélection de la majorité du Conseil d'Administration de Yahoo! (voir notre actualité), les actionnaires ont été invités à voter pour de nombreuses propositions. Deux d'entre elles ont particulièrement retenu notre attention.

La censure et les droits de l'Homme, pourquoi en parler ?

Ont en effet été proposés l'établissement d'une politique au sujet de la censure sur Internet, ainsi que la création d'un comité du conseil sur les droits de l'Homme. Ces deux propositions ont été largement rejetées par les actionnaires, confortant l'idée que là où il y a de l'argent, le reste n'a plus grande importance.

Le plus impressionnant reste l'écart entre les votes. Ainsi, concernant le premier point (la censure), 54,5 millions de parts (d'actions) ont voté pour, contre... 889,5 millions de parts (et 102 millions d'abstentions). Quant à la question des droits de l'Homme, le résultat est encore plus explicite : 41,8 millions pour, 932 millions contre, 72 millions d'absentions. Qui dit pire mieux ?

Bien entendu, il est impossible de ne pas relier ces votes aux relations entre Yahoo! et le gouvernement chinois. Comme chacun le sait, la firme américaine (à l'instar de Google, Microsoft et Cisco notamment) collabore avec le gouvernement chinois afin de pouvoir attirer les centaines de millions d'internautes chinois, et générer ainsi un maximum de yuan et de dollars.

Yahoo! : un problème d'image...

Critiqué pour sa propre censure en Chine, mais aussi et surtout pour avoir fourni aux autorités des informations sur des internautes dissidents, amenant généralement ces derniers en prison, Yahoo! a vu son image maintes fois écornée ces dernières années. Un sujet qui ne semble cependant pas toucher le moins du monde la majorité des actionnaires.

Concernant les rapports complices entre Yahoo! et la Chine, Guardian a par ailleurs noté une bourde monumentale sur Yahoo! News. Samedi 2 août dernier, le fameux portail d'actualités présentait en effet les mascottes des Jeux olympiques de Beijing 2008, avec pour titre : « Tiananmen Square massacre remembered ».

Une phrase qui ne demande pas traduction. D'après Yahoo!, cette erreur tragi-comique serait due au fait que les images sont sélectionnées automatiquement en fonction du titre... En l'occurrence, ici, la base de données de Yahoo! aurait uniquement pris en compte les deux premiers mots, à savoir place Tian An Men, occultant donc le passage sur les massacres.

01 août 2008

Une petite image...


Ça résume le fond de ma pensée !!

Tendances sur les sjuets HADOPI et LOPPSI